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Lien entre la primovaccination à ARNm contre le covid-19 et les saignements menstruels abondants : une étude de cas Epi-phare

Lien entre la primovaccination à ARNm contre le covid-19 et les saignements menstruels abondants : une étude de cas Epi-phare

Une nouvelle étude cas témoin du groupement Epi-phare a établi un lien statistique entre la primovaccination à ARNm contre le covid-19 et un surrisque de 20 % d’une prise en charge hospitalière pour saignements menstruels abondants.

L’étude d’EPI-PHARE a identifié toutes les femmes de 15 à 50 ans hospitalisées pour des saignements menstruels abondants entre mai 2021 et août 2022 via le SNDS. Chaque cas a été comparé à un groupe de femmes sans antécédents hospitaliers similaires, en tenant compte de l’âge, du lieu de résidence, du statut socio-économique et de la contraception utilisée. Les critères d’exclusion incluaient une grossesse récente, une hystérectomie ou des troubles de la coagulation. L’étude a analysé l’impact du statut vaccinal sur ces saignements, en ajustant pour divers facteurs dont les comorbidités et les infections récentes par le SARS-CoV-2.

L’étude a inclus 4 610 femmes hospitalisées pour des saignements menstruels abondants en France entre mai 2021 et août 2022, avec une moyenne d’âge de 39,3 ans, et 89 375 témoins. La majorité des hospitalisations étaient des séjours de jour.

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Les femmes hospitalisées en raison de saignements menstruels abondants avaient plus fréquemment reçu leur dernière injection de vaccin au cours des 1 à 3 mois précédents (Odds-Ratio (OR) ajusté et intervalle de confiance à 95 % : 1,15 [1,04 ; 1,28]). Cette corrélation était constatée en primovaccination (OR 1,20 [1,07 ; 1,35]), mais n’était pas observée pour les doses de rappel (OR 1,07 [0,92 ; 1,26]).

Elle touchait plus spécifiquement les femmes résidant dans des zones socialement défavorisées (OR 1,28 [1,07 ; 1,52]) et celles qui n’utilisaient pas de contraception hormonale (OR 1,28 [1,11 ; 1,48]).

En supposant une relation causale, le nombre estimé de cas attribuables à la primovaccination était de 8 cas [4 ; 15] pour un million de femmes vaccinées, soit un total de 103 cas [54 ; 196] parmi l’ensemble des femmes âgées de 15 à 50 ans ayant été vaccinées en France entre le 12 mai 2021 et le 31 août 2022.

Les femmes ayant reçu leur dernière dose de vaccin 1 à 3 mois auparavant avaient un risque légèrement accru de saignements, surtout après la première dose, avec un impact plus marqué chez les résidentes de communes défavorisées et celles sans contraception hormonale. Le risque n’était pas significatif pour les doses de rappel ou pour les vaccinations récentes ou plus anciennes que 3 mois.

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Les auteurs précisent que le SNDS identifie uniquement les cas sévères de saignements menstruels abondants nécessitant une hospitalisation, excluant les cas moins graves ou traités en ambulatoire. Cette limitation pourrait sous-estimer la fréquence réelle des saignements post-vaccinaux. L’étude montre une association plus forte chez les femmes ne prenant pas de contraception hormonale, qui réduit habituellement les saignements. Toutefois, se concentrer uniquement sur les cas hospitalisés limite l’interprétation des résultats, particulièrement dans les communautés défavorisées où les traitements ambulatoires pourraient être moins accessibles.

Voir l’étude

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2024-01-29 19:34:14

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