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Libération de 25 passagers indiens demandant l’asile en France après l’immobilisation d’un avion dans la Marne

Libération de 25 passagers indiens demandant l’asile en France après l’immobilisation d’un avion dans la Marne

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Ils sont «libres de leurs faits et gestes même s’ils sont en situation irrégulière sur le territoire français», a précisé le parquet. L’autorité administrative a fait appel de ces décisions.

Vingt-cinq passagers indiens de l’avion immobilisé en fin de semaine dernière dans la Marne qui ont demandé l’asile politique en France ont été libérés mardi par le juge, a appris l’AFP mercredi 27 décembre du parquet de Bobigny.

Leur libération a été décidée par le juge des libertés et de la détention pour un motif de forme. Ce dernier a estimé que «le directeur de la Police aux frontières de l’aéroport de Roissy-Charles de Gaulle ne l’avait pas saisi dans les délais en vue d’obtenir la prolongation de leur maintien en zone d’attente pour 8 jours», a expliqué le parquet de Bobigny.

«Libres sur le territoire français»

«Ils sont donc libres de leurs faits et gestes même s’ils sont en situation irrégulière sur le territoire français», a précisé le parquet au sujet de ces ressortissants indiens qui ont demandé l’asile politique en France. L’autorité administrative a fait appel de ces décisions, a ajouté le parquet. Parmi les 25 passagers, cinq mineurs ont été confiés à l’aide sociale à l’enfance du département et placés.

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Ces personnes ne représentent qu’une petite partie des 303 passagers qui avaient embarqué à Dubaï à bord d’un avion de la compagnie roumaine Legend Airlines. Ils espéraient rejoindre Managua, la capitale du Nicaragua, mais l’escale pour une recharge en carburant à l’aéroport de Vatry, dans la Marne, s’est soldée par une immobilisation de l’avion pendant quatre jours.

La qualification de «traite des êtres humains en bande organisée» pas retenue à ce stade

Un renseignement anonyme, suggérant un trafic d’êtres humains, avait entraîné une longue mobilisation des autorités le week-end de Noël. Une zone d’attente temporaire a même été créée de toutes pièces dans ce petit aéroport pour confiner les passagers. La qualification de «traite des êtres humains en bande organisée» n’a finalement pas été retenue à ce stade, car les 303 Indiens seraient montés volontairement dans cet avion.

Les deux personnes placées en garde à vue, soupçonnées d’être des passeurs, ont été laissées libres par la justice. L’avion a pu redécoller lundi vers Bombay (Inde), avec 276 passagers indiens à bord. Et pour les 25 passagers restants, qui ont souhaité faire une demande d’asile politique, ils ont été acheminés à l’aéroport de Roissy-Charles de Gaulle qui dispose d’une Zapi (zone d’attente pour personnes en instance).

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