L’IA en Chine : des dirigeants virtuels et des emplois menacés

La Chine a pour objectif de surpasser les États-Unis dans la course à l’intelligence artificielle pour devenir le leader mondial d’ici à 2030. L’IA bouleverse déjà le marché du travail chinois dans plusieurs secteurs et entreprises, remplaçant même certains salariés et dirigeants. Dans la ville de Fuzhou, l’entreprise technologique Netdragon est dirigée par Tang Yu, une femme virtuelle créée par les employés eux-mêmes. Elle est disponible 24 heures sur 24 et dirige 6 000 salariés sous ses ordres. En Chine, l’IA prend également de plus en plus de place dans la vie quotidienne avec des chanteurs et compagnons virtuels, remplaçant peu à peu les humains. Chez Nanjing Silicon Intelligence, des centaines de milliers d’influenceurs virtuels ont été créés, infatigables et produits comme des “êtres vivants” en laboratoire. Cependant, l’utilisation de l’IA a également entraîné une concurrence sur le marché de l’emploi, certains emplois étant menacés par l’efficacité et le coût plus faible de l’IA. Selon les estimations, un quart des emplois en Chine pourraient être remplacés par l’IA d’ici vingt ans.