Nouvelles Du Monde

L’hypervigilance maternelle : quand s’inquiéter et que faire ?

L’hypervigilance maternelle : quand s’inquiéter et que faire ?

L’hypervigilance maternelle se traduit par une inquiétude constante après la naissance d’un bébé.
Elle peut aussi se traduire par l’impossibilité de dormir malgré la fatigue, un besoin d’être en mouvement et une irritabilité.
Si elle persiste, elle peut devenir un symptôme de la dépression post-partum.

Popularisé sur les réseaux sociaux, le terme de l’hypervigilance maternelle qualifie un état de stress permanent à l’égard de la santé de son bébé. Lorsque l’on apprend à être mère, que l’on se pose encore des questions sur la parentalité et que l’on veut le meilleur pour son enfant, il est normal d’être à l’affût du moindre mouvement de son nouveau-né après sa naissance. L’hypervigilance maternelle ne doit néanmoins pas durer, au risque de mettre en péril l’état psychique de la maman.

  • Lire aussi

    Dépression post-partum : le premier traitement par comprimé autorisé aux États-Unis

L’hypervigilance devient inquiétante si elle persiste

Prêter une attention particulière à son nourrisson, pour qui tout est nouveau à l’instar de la vie de maman, est une attitude normale les premiers jours. Selon Anna Roy, sage-femme interrogée par La Maison des Maternelleselle ne doit en revanche pas s’éterniser : “Il faut stopper ce cercle infernal : moins vous dormez, plus vous angoissez, du coup moins, vous arrivez à trouver le sommeil… ça devient un enfer !” Si cet état perdure, il est possible de souffrir de carences physiques, mais aussi de dépression, voire de troubles anxieux sévères. Cet état d’hypervigilance fait partie des symptômes de la dépression du post-partum, raison pour laquelle il faut s’en inquiéter dès les premiers signes.

Lire aussi  À l’occasion de la Journée mondiale de la sécurité des patients : la multimorbidité nécessite une meilleure communication et davantage de soins individuels / L’analyse du champ d’action réalisée par la Health Knowledge Foundation montre des approches possibles

Que faire si cet état perdure ?

Si vous ne parvenez pas à relâcher la pression face à la peur qu’il arrive quelque chose à votre enfant au bout de sept à dix jours, il faut aller consulter. En amont, il est possible de faire en ligne l’EPDS (Échelle postnatale d’Edinburgh), un test permettant d’évaluer en dix questions le risque de dépression du post-partum. Pour un retour “à la normale” après avoir commencé votre suivi, Anna Roy conseille aussi à ses patientes de s’autoriser plusieurs moments par semaine, à raison de deux à trois heures, sans bébé : “Allez regarder un film, allez faire un tour dehors… faire quelque chose pour vous.” Un moyen efficace de sortir de cet état de surveillance non-stop de votre bébé. Et ça n’empêche pas d’allaiter. En prime, les premiers bénéfices seront visibles rapidement, rassure la sage-femme : “Et déjà, en trois jours, on s’aperçoit que le sommeil revient, et ce problème qui en était un énorme s’arrête, et ça évite de tomber dans la dépression.”

dans un article qui peut être bien classé sur Google
#Questce #lhypervigilance #maternelle #symptôme #dune #dépression #postpartum
2024-03-16 22:00:00

Facebook
Twitter
LinkedIn
Pinterest

Leave a Comment

This site uses Akismet to reduce spam. Learn how your comment data is processed.

ADVERTISEMENT