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L’hôpital de Tarbes propose une nouvelle technique innovante dans le traitement des carcinoses péritonéales.

L’hôpital de Tarbes propose une nouvelle technique innovante dans le traitement des carcinoses péritonéales.

L’hôpital de Tarbes va proposer, d’ici la fin de l’année, la PIPAC, une technique innovante dans le traitement des carcinoses péritonéales.

Enfin une bonne nouvelle pour le centre hospitalier de Tarbes : le traitement des carcinoses péritonéales va bénéficier d’une nouvelle technique d’ici la fin de l’année. Précisons ici que la carcinose péritonéale est la dissémination de cellules cancéreuses sur tout ou partie du péritoine, une membrane qui recouvre la cavité abdominale et les viscères qu’elle contient. Il y a deux types de carcinoses, les primitives et les secondaires. Les primitives sont très rares et concernent moins de 200 nouvelles personnes par an en France. Les secondaires sont dus à un autre cancer – colon, pancréas, estomac, sein, ovaire – qui propage des métastases dans la paroi abdominale. La technique innovante, développée en Allemagne en 2013, et en France, depuis 2016, à l’hôpital Lyon-sud, s’appelle la PIPAC (chimiothérapie intrapéritonéale pressurisée par aérosols). Elle est proposée en complément d’une cure de chimiothérapie systémique (intraveineuse). La PIPAC consiste à vaporiser de la chimiothérapie directement dans l’abdomen d’un patient lors d’une laparoscopie (cœlioscopie de l’abdomen) sous forme d’aérosol.

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“Objectif de traitement curatif”

“La PIPAC optimise la chimiothérapie. Elle améliore la qualité de vie des patients, et, pour certains, l’objectif de traitement est curatif. On n’est plus en fin de parcours”, indique Amandine Pinto, nouvelle chirurgienne digestive au centre hospitalier de Tarbes, spécialiste de cette technique. L’ancienne interne formée à Toulouse, puis au service de chirurgie digestive de Lariboisière, a reçu, en 2017 le prix des Chirurgiens de l’avenir dans le parcours cancérologie. La nouvelle venue en profite pour louer la qualité, méconnue, de la cancérologie digestive dans le département des Hautes-Pyrénées. “On a une activité chirurgicale digne d’un CHU”, estime Amandine Pinto. Pour prodiguer la PIPAC, l’hôpital de Tarbes va disposer, à partir de la rentrée, d’un injecteur à deux têtes afin de passer les deux protocoles de chimiothérapie en même temps. La durée de la séance est d’1h30 et le patient effectue en tout 3 séances, à six semaines d’intervalles chacune. L’achat de l’appareil, d’une valeur de 50 000€ est cofinancé par la Mutualité Française des Hautes-Pyrénées, à hauteur de 24 000€, de la ligue contre le Cancer, 16 000€ et du conseil départemental, 10 000€. L’hôpital de Tarbes financera pour sa part les consommables. Dominique Grillon, présidente de la Mutualité Française des Hautes-Pyrénées, a salué “ce financement commun”. Annette Cuq, présidente de la ligue contre le cancer, a remercié les Lions’club qui ont organisé des lotos, et ont permis à la ligue de participer à ce financement. Michel Pélieu, président du conseil départemental, souligne que “la santé n’est pas une compétence du département, mais quand on peut participer à la bonne santé des Haut-Pyrénées, on le fait avec plaisir. La santé est la première richesse du département”. Dans la région Occitanie, seul l’institut régional du cancer de Montpellier propose cette technique.
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