L’habitude que les adolescentes devraient ÉVITER pour réduire le risque de cancer du sein plus tard dans la vie

• Des scientifiques ont réalisé une étude sur des souris pour évaluer l’impact des fast-foods sur les filles
• Les aliments malsains contiennent des protéines qui conduisent à la formation de cellules mammaires anormales chez les rongeurs
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Une préférence pour les hamburgers, les frites et les shakes chez les adolescentes peut semer les graines de sein cancer plus tard dans la vie.

On sait qu’une alimentation riche en sucre, en glucides et en viandes et aliments transformés augmente les niveaux d’inflammation dans le corps, ce qui augmente le risque de cancer et de maladie cardiaque.

Aujourd’hui, une étude a montré qu’il peut être particulièrement préjudiciable pour les adolescentes de se livrer à un tel régime lorsqu’elles sont en pleine puberté et que leurs seins se développent.

Des scientifiques de l’Université médicale de Caroline du Sud ont découvert que la malbouffe et la restauration rapide contiennent de fortes concentrations de produits finaux de glycation avancée (AGE), qui peuvent provoquer des changements dans les seins similaires à ceux observés chez les patientes atteintes d’un cancer du sein, comme une augmentation de la densité mammaire.

C’est à l’adolescence que se produit la majeure partie de la croissance mammaire. Le Dr Steven Quay, un médecin-scientifique basé à Seattle qui n’a pas participé à l’étude, a déclaré que « les agressions environnementales pendant cette période vulnérable peuvent engendrer des changements qui prendront des décennies ».

L’étude sur les rongeurs, publiée dans la revue Recherche sur le cancer du seina vu des scientifiques produire des produits AGE en cuisant des aliments pour rongeurs à base de glucose à 248 degrés Fahrenheit (120 degrés Celsius) pendant 15 minutes.

Cela a stimulé la formation d’un large spectre d’AGE que l’on trouve généralement dans les aliments frits ou grillés.

Les AGE sont des composés nocifs formés lorsque les protéines ou les graisses se combinent au sucre dans le sang.

Les souris en période de puberté ont été divisées en trois groupes : un groupe témoin nourri avec un régime alimentaire régulier pour souris, un groupe avec un régime alimentaire à faible AGE et un groupe avec un régime alimentaire à AGE élevé.

Quant à l’effet sur la structure des seins chez les souris, le régime riche en AGE a entraîné des modifications du tissu mammaire, similaires aux changements observés chez les patientes atteintes d’un cancer du sein à un stade très précoce.

Cela comprenait un changement qui, chez l’homme, se traduit par une augmentation de la densité mammaire.

Chez l’homme, une augmentation de la densité mammaire ne peut être identifiée qu’à l’aide d’une mammographie.

Seules les souris soumises au régime riche en AGE ont produit des cellules mammaires anormales.

Les scientifiques ne savent toujours pas exactement pourquoi un tissu mammaire dense est lié à un risque accru de cancer du sein.

On pense que le tissu mammaire dense contient davantage de cellules susceptibles de se développer en cellules anormales, et chez les femmes, les cellules mammaires anormales augmentent le risque de cancer du sein.

L’étude ne prouve pas de lien de causalité entre les aliments riches en AGE et le cancer du sein, mais montre que manger beaucoup de fast-foods transformés peut augmenter la probabilité de développer un tissu mammaire dense, ce qui augmente le risque futur de cancer du sein.

Le Dr Quay a appelé à l’élaboration de lignes directrices recommandant aux adolescentes un régime pauvre en aliments transformés afin de réduire le risque de cancer du sein à l’avenir.

Il existe de nombreuses autres raisons pour lesquelles une personne peut recevoir un diagnostic de cancer du sein, notamment des facteurs génétiques.

Les hommes peuvent également contracter un cancer du sein, même si la recherche n’a pas examiné les régimes alimentaires des personnes âgées ni le risque de cancer du sein chez les hommes.

Plus de 264 000 femmes reçoivent un diagnostic de cancer du sein chaque année. Il s’agit du cancer le plus répandu chez les femmes aux États-Unis, avec plus de 43 000 décès chaque année.