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L’exercice vous aide à vivre plus longtemps si vous faites partie de ceux qui ne dorment pas suffisamment d’heures | informez-vous

L’exercice vous aide à vivre plus longtemps si vous faites partie de ceux qui ne dorment pas suffisamment d’heures |  informez-vous

2023-06-07 06:20:00

Dormir est un vrai plaisir, mais aussi, dormir, et bien dormir, est une nécessité indéniable pour survivre et aussi pour augmenter notre longévité. Cependant, il semble que chaque fois que nous dormons de moins en moins en Espagne. En fait, un adulte sur quatre estime qu’il ne se repose pas bien et l’Espagne est le leader mondial de la consommation de somnifères. Sans aucun doute, ces données doivent être une alerte pour nous faire réfléchir sur nos habitudes de sommeil, en termes de quantité et de qualité.

La durée optimale de sommeil pour les adultes et les personnes âgées se situe entre 7 et 9 heures ; cette durée optimale chez l’enfant est plus longue. La preuves actuelles cela suggère que dormir trop peu ou trop peut augmenter le risque de mortalité toutes causes confondues ; et les femmes sont plus sensibles à des durées de sommeil plus courtes. A tel point que le maintien d’une durée de sommeil saine est déjà un enjeu de santé publique très pertinent.

Vous vous demandez peut-être ce que l’exercice a à voir avec le sommeil : c’est beaucoup. Nous savons que le sommeil et l’exercice s’influencent mutuellement par une interaction complexe et réciproque qui comprend de multiples voies physiologiques et psychologiques. Le respect d’une activité physique suffisante et d’un sommeil sain est essentiel pour prolonger l’espérance de vie. Malgré le fait que les résultats scientifiques jusqu’à présent n’aient pas été très concluants en raison de certaines limites des études, nous pensons qu’une activité physique suffisante peut réduire le risque de mortalité lié à un sommeil malsain. La principale limite de ces travaux, qui est la mesure subjective de l’activité physique, a été surmontée en une étude publiée le mois dernier pour connaître la relation entre l’activité physique et la durée du sommeil sur le risque de mortalité.

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L’étude en question a été publiée dans la revue de la Société européenne de cardiologie. Près de 100 000 participants des deux sexes, d’un âge moyen de 62 ans, ont vu leur activité physique mesurée objectivement pendant une semaine entière et suivies pour les décès pendant sept ans. Au cours de cette période, un peu plus de 1 000 personnes sont décédées de maladies cardiovasculaires et 1 800 de cancers. La durée du sommeil a été classée en 3 niveaux : court (moins de 6 heures par jour), normal (entre 6 et 8) et long (plus de 8). L’activité physique d’intensité moyenne à vigoureuse a été classée selon qu’elle répondait ou non aux recommandations standard de l’Organisation mondiale de la santé (OMS) : environ 150 minutes par semaine d’intensité moyenne ou 75 minutes d’intensité vigoureuse, ou l’équivalent de combinaisons.

Avec ces résultats, il a été observé qu’il existe une association indépendante entre la durée du sommeil et le risque de mortalité. Cette relation est en forme de U, ce qui signifie que les personnes qui dorment peu (moins de 6 heures) ou beaucoup (plus de 8) ont un risque de décès plus élevé que les personnes ayant une durée de sommeil normale (6-8 heures). Cela s’est produit à la fois dans le risque de mortalité toutes causes confondues et dans le cas du risque de mortalité par causes cardiovasculaires. Cependant, la durée du sommeil n’était pas associée au risque de mortalité par cancer.

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Si nous stratifions l’association ci-dessus par catégories d’activité physique, les résultats sont encourageants et favorables pour les personnes qui respectent les recommandations de l’OMS en matière d’activité physique. Le respect de ces recommandations réduit le sur-risque de mortalité (toutes causes confondues, par maladies cardiovasculaires et par cancer) associé à peu ou beaucoup de sommeil. Ainsi, l’activité physique peut atténuer l’association délétère des durées de sommeil inadéquates avec la mortalité. À partir de ces données, il est également conclu que le groupe présentant le risque de décès le plus faible était celui des personnes qui avaient une durée de sommeil normale (6-8h) et qui pratiquaient de grandes quantités d’activité physique.

Le message le plus intéressant que cette étude nous envoie est que les personnes qui dorment beaucoup ou peu d’heures de sommeil peuvent réduire leur risque élevé de décès, par rapport aux personnes qui dorment à l’heure idéale, si elles respectent les recommandations d’activité physique de l’OMS. Les auteurs spéculent sur les mécanismes par lesquels ce phénomène de réduction du risque de mortalité se produit chez ceux qui dorment plusieurs ou peu d’heures. Un sommeil de mauvaise qualité est associé à un certain nombre de conditions, notamment : une hyperexcitation du système nerveux sympathique, une résistance à l’insuline, un dysfonctionnement endothélial et une inflammation. Au contraire, l’activité physique renforce la capacité cardiorespiratoire, inhibe la réponse inflammatoire et améliore le métabolisme du glucose.

Cette étude confirme de manière concluante que le risque accru de mortalité dû à une durée de sommeil insuffisante, qu’elle soit trop longue ou trop courte, est exacerbé et aggravé par l’inactivité physique. Par conséquent, ces résultats appuient l’intégration de l’activité physique dans les interventions cliniques sur le sommeil et les directives de santé publique.

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ENFORMAT est l’espace d’EL PAÍS SALUD où nous parlerons des aspects liés à l’activité physique, au sport et à la santé physique et mentale. L’activité physique et le sport font partie de la culture de toutes les civilisations et jouent un rôle fondamental dans la santé de la société à tous les niveaux, tant physique que mental, à tous les âges, de l’enfance à la vieillesse, tant chez les hommes que chez les femmes. Depuis les sciences de l’activité physique et des sports, des tentatives ont été faites pour faire avancer les connaissances scientifiques sur l’importance du mouvement et de l’exercice physique sur le corps, ainsi que sur les processus qui expliquent pourquoi certaines adaptations, modifications ou changements se produisent à différents niveaux. (physiologiques, anatomiques, motrices, émotionnelles ou cognitives). Pour toutes ces raisons, cet espace cherche à trouver des explications scientifiques qui soutiennent et justifient les raisons bénéfiques de l’activité physique et du sport. De même, il tentera de discuter et de réfuter certains mythes ou fausses croyances existant dans la société sur des questions spécifiques d’exercice physique et de santé.

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