Nouvelles de l’ONS•aujourd’hui, 10:02
Les victimes des inondations du Limbourg de l’été 2021 sont déçues du traitement des sinistres. Une nouvelle étude commandée par le ministère de la Justice et de la Sécurité montre que les détails du régime d’indemnisation n’étaient pas toujours clairs.
Immédiatement après les inondations majeures dans le Limbourg et dans certaines parties du Brabant du Nord, le Premier ministre Rutte a promis de la “générosité” dans l’indemnisation. La Disaster Compensation Act (Wts) qui a été créée était censée le garantir, mais son application précise n’a pas toujours répondu aux attentes.
Les chercheurs du rapport concluent qu’il y a déception quant à l’effet de la “générosité” promise. Carlijn van Helmond, impliqué dans l’enquête, déclare dans le NOS Radio 1 Journal que beaucoup de gens avaient un point de vue différent. “Les limites de la loi n’ont pas été suffisamment reflétées dans la communication.”
Incertitude sur ce qui serait remboursé
Le plus gros malentendu réside dans le fait que les victimes ne sont indemnisées que pour les dommages pour lesquels elles n’auraient pas pu contracter d’assurance. Beaucoup de gens ont supposé que la loi les aiderait en fait à indemniser les dommages non assurés, dit Van Helmond.
Après l’inondation, le total des dégâts a été estimé à 1,8 milliard d’euros. Au début de cette année, 2 100 demandes d’indemnisation de l’État avaient été traitées et le montant total versé s’élevait à 63,5 millions d’euros. Ceux qui ont reçu une indemnisation sont généralement satisfaits du processus. Mais pas les autres.
L’insatisfaction est particulièrement répandue dans la zone la plus durement touchée. De nombreux habitants et entrepreneurs du sud du Limbourg Heuvelland n’avaient pas souscrit d’assurance contre les précipitations extrêmes, mais selon le gouvernement, ils auraient pu le faire. Ils ne pouvaient donc pas invoquer les Wts. Il en va de même pour les victimes pour lesquelles l’indemnisation de l’assureur n’est pas suffisante.
Enduits collés
Le chercheur Van Helmond dit que des dispositions supplémentaires ont été prises l’année dernière pour accueillir les victimes qui sont tombées au bord du chemin. “Le gouvernement s’est également rendu compte que l’objectif n’était pas toujours atteint avec ces Wts. Pas mal de pansements ont été collés, mais tout le monde n’a pas été aidé.”
Selon Van Helmond, il y a plusieurs leçons à tirer du rapport. Elle estime qu’à l’avenir, les cadres et les définitions de la loi doivent être clairement communiqués aux victimes. “En outre, une bonne discussion est nécessaire pour savoir si le Wts est la solution à cette catastrophe. Il n’est pas souhaitable qu’une loi soit introduite à partir de laquelle de nombreuses exceptions doivent alors être faites.”