Les variations de PSA prédisent les taux de survie chez les hommes avec cancer de la prostate résistant à la castration et traités par enzalutamide

Le cancer de la prostate est l’un des cancers les plus répandus chez les hommes dans le monde. Bien qu’il soit traitable dans ses premiers stades, certains cas résistent aux traitements traditionnels et peuvent évoluer en cancer de la prostate résistant. Dans ces cas, les niveaux de PSA (antigène spécifique de la prostate) peuvent varier de manière significative et ont été considérés comme un indicateur important de la progression de la maladie. Cependant, les variations de niveaux de PSA peuvent parfois être le résultat d’autres facteurs tels que l’inflammation ou les infections de la prostate, ce qui rend leur interprétation difficile. Dans cet article, nous examinerons donc la signification de ces variations de niveaux de PSA pour les patients atteints de cancer de la prostate résistant et les implications pour leur traitement.


Une nouvelle analyse de l’essai clinique PROSPER montre que la baisse du taux d’antigène spécifique de la prostate (PSA) après un traitement avec l’enzalutamide, un inhibiteur des récepteurs aux androgènes de nouvelle génération, prédit une amélioration des taux de survie chez les hommes atteints d’un cancer de la prostate non métastatique résistant à la castration. Les fortes réductions de PSA signalent un risque plus faible de métastases et une survie plus longue. Les implications de la réduction des niveaux de PSA avec l’enzalutamide pour la prédiction des résultats du traitement et pour le traitement personnalisé de ce cancer sont importantes. Des études supplémentaires sont en cours pour modéliser la dynamique des changements de PSA en réponse à l’enzalutamide.