Nouvelles Du Monde

Les termes de l’accord PIC/AYO révélés – c’est un bain de sang…

Les termes de l’accord PIC/AYO révélés – c’est un bain de sang…

Depuis que le PIC a investi 4,3 milliards de rands en 2017, AYO Technology, finalement contrôlée par l’homme d’affaires Iqbal Survé, a versé d’énormes dividendes, même si elle est techniquement dans une position déficitaire, ce qui a entraîné la réduction progressive de l’investissement initial du PIC.

L’accord de médiation laisse effectivement ces paiements en place, mais il trace une ligne sous le différend, mettant fin au litige et permettant au PIC de récupérer une petite partie de ce qu’il avait initialement investi – tout en ne mettant pas AYO en danger immédiat de faillite mais en laissant le PIC avec environ 600 millions de rands de son investissement initial, 4,3 milliards de rands.

Le PIC a acheté 29% des actions d’AYO lors de son introduction en bourse en décembre 2017 pour le compte du Fonds de pension des employés de l’État (GEPF) dans le cadre d’un processus qu’il a lui-même déclaré au tribunal comme irrégulier. Le cours de l’action AYO a depuis chuté d’environ 85 % au cours des cinq dernières années, passant de 43 rands à 4,70 rands par action. L’accord de règlement prévoit qu’AYO paie une part au PIC R20.

Lire aussi  Les travaux routiers perturbent les déplacements pendant les vacances de la construction

Parallèlement au rachat immédiat de 5 % des actions par AYO, le GEPF aura la possibilité de revendre 5 % supplémentaires des actions à AYO dans trois ans, sous réserve de la solvabilité d’AYO, et à un prix prédéterminé d’au moins R20 par action. Le règlement signifie que le PIC et le GEPF, par extension, auront bloqué des pertes d’au moins 2,5 milliards de rands dans cet investissement controversé. En attendant, le GEPF restera actionnaire à 25,1 % d’AYO et disposera d’un siège au conseil d’administration pour 10 % de l’entreprise qu’il détient. Le représentant du GEPF présidera également le conseil.

Cet arrangement semble de nature à mettre un terme à l’hémorragie progressive de l’entreprise au profit de ses holdings. AYO est détenue à 49,4 % par Africa Equity Empowerment Investments, qui est détenue majoritairement par Sekunjalo Investments. Sekunjalo Investments a été fondée et est présidée par Survé. Sekunjalo détient également une petite participation directe dans AYO, ce qui en fait l’actionnaire majoritaire d’AYO.

Lire aussi  Pas de calendrier pour le retour de Pagenaud, mais des progrès sont réalisés dans la récupération après le crash de Mid-Ohio

Bien que le saignement des ressources de trésorerie d’AYO semble désormais probable, l’accord annulera les quelque 3 milliards de rands versés en dividendes aux sociétés holding au cours des cinq dernières années. Mais cela donne à AYO la possibilité de sortir de sa crise actuelle.

Justifiant l’accord du PIC à la médiation, les avocats de la société ont noté que sur le plan commercial, le PIC devait mettre en balance la probabilité de succès du litige, le quantum qu’il était susceptible de récupérer et la croissance potentielle de l’entreprise sous différents management et board.

Ils ont souligné que les derniers chiffres rapportés dans AYO montraient une valeur liquidative d’environ 3 milliards de rands et un solde de trésorerie d’environ 1,2 milliard de rands. Le PIC avait donc sécurisé environ la moitié des liquidités disponibles dans l’entreprise pour 4,99% des actions et obtenu une option de vente sur 5% supplémentaires des actions.

Dans une brève déclaration publiée vendredi soir, la PIC s’est contentée de confirmer qu’un accord avait été trouvé :

Lire aussi  Les actions d'Amazon chutent de 3 % malgré les prévisions de ventes du quatrième trimestre

“Les parties ont cherché à résoudre le litige de longue date d’une manière qui protège au mieux les intérêts de leurs parties prenantes, dans les circonstances, et en vue de donner à l’entreprise d’AYO une chance de créer de la croissance et de la valeur dans l’avenir”, lit la déclaration.

Les tentatives répétées (cinq appels, un SMS et un message Whatsapp) pour contacter David Masondo, président du PIC samedi matin ont été infructueuses, et il a finalement répondu par “Désolé, je ne peux pas parler pour le moment”.

Des changements dans la structure de gouvernance, y compris la protection des droits des actionnaires minoritaires, garantiraient que la PIC exerce une influence significative sur la création de valeur potentielle pour l’entreprise au cours des trois à cinq prochaines années. Ce que la note n’explique pas, c’est comment AYO, qui a enregistré des pertes fréquentes au cours des cinq dernières années, entend redresser sa situation financière. BM/DM

Facebook
Twitter
LinkedIn
Pinterest

Leave a Comment

This site uses Akismet to reduce spam. Learn how your comment data is processed.

ADVERTISEMENT