Définis comme ayant un IMC inférieur à 18,5, les individus super maigres représentent environ 2 % de la population britannique.
Pour l’étude, l’équipe a recueilli des données auprès de plus de 150 adultes qui répondaient aux critères d’IMC bas et les a comparés à 150 personnes ayant un IMC normal.
L’étude a utilisé une méthode isotopique pour mesurer avec précision la dépense énergétique et de cela pourrait déduire leur apport alimentaire, plutôt que de s’appuyer sur des enquêtes alimentaires rapportées.
Ils ont également utilisé des accéléromètres pour mesurer objectivement combien ils ont réellement bougé, plutôt que de se fier à l’activité autodéclarée.
Les chercheurs ont découvert que les personnes souffrant d’insuffisance pondérale avaient des taux métaboliques plus élevés que prévu au repos et des niveaux plus élevés d’hormones thyroïdiennes circulantes.
Leurs profils de cholestérol et de triglycérides étaient révélateurs d’une bonne santé cardiovasculaire, ce qui était inattendu compte tenu de leur faible niveau d’activité.
Sumei Hu, co-premier auteur de l’étude, a déclaré: «Ce fut un grand choc pour moi que les individus super maigres soient beaucoup moins actifs que les personnes dont l’IMC est normal.
“J’ai toujours pensé que les individus super maigres devaient être vraiment actifs pour maintenir leur faible poids corporel, mais nos résultats ont montré le contraire – nous avons constaté que les individus super maigres étaient environ 23 % moins actifs que ceux de poids normal.”
La recherche a été publiée dans la revue Cell Metabolism.
