30 novembre 2022
19:13
Les scientifiques ont trouvé la première preuve de handicaps associés au COVID-19 qui apparaissent après la guérison, a rapporté BTA, citant le service de presse de la Radiological Society of North America.
Selon les résultats, certaines lésions pulmonaires n’apparaissent pas lors de l’infection par le coronavirus, mais quelque temps après son passage.
La tomodensitométrie des patients souffrant d’un syndrome post-covid sévère a été utilisée. Des anomalies jusque-là inconnues ont été enregistrées dans les poumons de la moitié d’entre eux, selon une étude menée par des scientifiques de l’Université de Vienne.
Le coronavirus n’affecte pas seulement les poumons, mais aussi le cerveau, le nasopharynx, l’œsophage, les vaisseaux sanguins et le cœur. Les observations de médecins américains montrent que les complications peuvent persister des mois après la guérison du patient.
Des scientifiques de l’Université de Vienne ont découvert des lésions pulmonaires qui ne se produisent pas pendant la phase aiguë, mais quelque temps après la guérison. Les images pulmonaires obtenues à différentes périodes de temps à l’aide d’un tomographe conventionnel et d’un système de tomodensitométrie à comptage de photons ont été comparées. La comparaison des photographies montre qu’en plus des lésions pulmonaires associées à la phase aiguë de l’infection, il existe également une pathologie inconnue survenue après la guérison. Elle est observée chez la moitié des patients.
L’anomalie se manifeste par des bronchioles anormalement dilatées. En général, de tels changements structurels altèrent la capacité à drainer les sécrétions. De tels dommages surviennent dans la première phase de la fibrose des poumons. Ils sont dangereux pour la vie et la santé des personnes atteintes de COVID-19.
D’autres recherches de l’équipe de l’Université de Vienne seront liées à la prévention de la fibrose. Cela permettra une vie plus confortable pour ceux qui souffrent de COVID-19.
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