Les rêves immobiliers de la Chine sont brisés : finale à Forest City

L’entreprise chinoise Country Garden souhaitait construire un paradis colonial sur une île artificielle au large de la Malaisie. Aujourd’hui, le rêve de 100 milliards de dollars est menacé de s’effondrer.

VIl n’y a aucune mention de la côte sud de la Malaisie dans la Bible, mais ce qui apparaît là, à l’extrémité la plus basse du pays, derrière la sortie vers « Forest City », rappelle encore l’Ancien Testament. Deux douzaines de gratte-ciel couverts de plantes peignent le ciel tropical en vert. La silhouette à l’extrême droite dessine un monument de la jungle particulièrement massif.

Sur une île artificielle remplie de sable il y a sept ans, se trouve une tour avec une empreinte gigantesque dans la mer. Pas à pas, ses étages s’étendent vers le ciel. Les murs extérieurs sont si recouverts de fougères qu’il semble que la nature reprenne ce que l’homme y a pris dans sa frénésie de construction : « C’est pour cela qu’ils l’ont appelé Babel ».