Le président du parti Les Républicains (LR), Éric Ciotti, ainsi que Rachida Dati, membre du parti et figure importante de la droite française, ont confirmé la position de leur formation politique reconnaissant la souveraineté du Maroc sur son Sahara. Dans une interview publiée vendredi par l’hebdomadaire “Tel Quel”, ils ont précisé que leur grand parti politique français “adhère à la solution d’autonomie” proposée par le Royaume.
M. Ciotti, qui est actuellement en visite au Maroc avec une délégation de son parti, a souligné que sa position est très claire en reconnaissant la souveraineté marocaine sur le Sahara, et qu’il l’avait déjà exprimée il y a plusieurs années dans le cadre du processus de désignation du candidat LR à l’élection présidentielle de 2017 où il avait concouru. Il a réitéré cette position dans un tweet en mars dernier.
Concernant l’initiative marocaine d’autonomie, M. Ciotti a souligné que cette solution montre la volonté des Marocains de trouver un compromis acceptable par tous, en tenant compte des investissements colossaux déployés dans la région du Sahara où les populations locales adhèrent au processus engagé par le Maroc. Il a ajouté que les autorités marocaines ont accompli un travail remarquable que la formation politique qu’il préside adhère à la solution d’autonomie proposée par le Maroc et reconnue par les grandes démocraties.
Mme Dati a affirmé qu’”il n’y a aucun doute sur la souveraineté et la marocanité du Sahara marocain”, ajoutant que “historiquement, la France a été l’un des premiers pays à reconnaître cette marocanité et à soutenir les propositions de Sa Majesté le Roi depuis toujours”. Elle a également souligné qu’”il n’y a jamais eu aucun doute dans notre groupe politique quant au soutien de cette position qui relève de l’évidence”.
M. Ciotti a plaidé pour la réparation des erreurs commises et du manque de considération témoigné envers le Maroc, soulignant les liens “très puissants” unissant le Royaume et la France au terme de sa rencontre jeudi avec le président du Rassemblement national des indépendants (RNI), Aziz Akhannouch.
