Nouvelles de l’ONS•aujourd’hui, 10:16
Les rebelles de la région éthiopienne du Tigré se disent prêts à déposer à nouveau les armes. Ils disent aussi vouloir participer aux négociations de paix menées par l’Union africaine. Les rebelles combattent le gouvernement du pays depuis environ deux ans et la violence a de nouveau éclaté à la fin du mois dernier après une période de calme de plusieurs mois.
Le gouvernement éthiopien n’a pas immédiatement répondu à la demande, mais s’est dit ouvert à des négociations de paix. L’ONU dit qu’elle soutient les négociations de paix. Le Secrétaire général Antonio Guterres appelle les deux parties à saisir cette opportunité pour mettre fin une fois pour toutes à la violence.
Les rebelles sont dirigés par le Front de libération du peuple du Tigré (TPLF), qui a dirigé le pays pendant des années. Cela a pris fin en 2018 avec l’élection d’Abiy Ahmed au poste de Premier ministre. Il y a deux ans, des tensions entre ces parties ont éclaté et la guerre civile a éclaté.
D’autres pays se sont également impliqués dans le conflit. Valable depuis mars un fichier proclamé unilatéralement par Abiy et auquel le TPLF a donné son accord. Les parties se reprochent les récentes violences.