Le Brent a clôturé en hausse de 0,87%, à 78,37 dollars et le WTI a terminé en hausse de 0,61%, à 74,76 dollars.
Jeudi, les prix du pétrole ont timidement augmenté après la chute importante de la veille, stimulés par la publication de la croissance américaine au premier trimestre.
Le baril de Brent de la mer du Nord, en livraison pour juin, a gagné 68 cents, ou 0,87%, à 78,37 dollars.
Son équivalent américain, le baril de West Texas Intermediate (WTI), en livraison pour le même mois, a augmenté de 46 cents, soit 0,61%, à 74,76 dollars.
Une estimation préliminaire du département du Commerce indique que la croissance américaine a ralenti de janvier à mars, progressant de 1,1% en rythme annualisé, contre 2,6% au dernier trimestre de 2022.
Edward Moya, analyste chez Oanda, a affirmé que «les prix du pétrole ont trouvé un point plancher après des données mitigées qui continuent à plaider pour une politique monétaire restrictive de la part de la Fed».
Malgré le ralentissement de la croissance, l’inflation trimestrielle est restée étonnamment élevée, avec une augmentation de 4,9% en rythme annualisé par rapport au trimestre précédent pour l’inflation sous-jacente, contre 4,4% trois mois plus tôt.
Cependant, James Williams de WTRG Economics a déclaré que «le pétrole s’échange surtout sur la base des incertitudes économiques».
Selon lui, le rebond technique des cours du pétrole aurait dû être bien plus important, étant donné la perte de presque 4% des cours la veille. «On aurait dû au moins voir une augmentation de 1 dollar par baril», a-t-il jugé. Il a ajouté que cela montre à quel point nous sommes inquiets à propos de la perspective d’une récession et donc d’une baisse de la demande d’or noir.
Le vice-Premier ministre russe chargé de l’Energie, Alexandre Novak, a également contribué à la légère hausse en indiquant jeudi que «le marché était équilibré».
Il a ajouté que, malgré une possible baisse de la demande de la part de la Chine, l’Organisation des pays producteurs de pétrole (OPEP+) et ses alliés ne prévoient pas d’élargissement des coupes de production pour l’instant.
En outre, le dernier «Commodity Markets Outlook» de la Banque mondiale estime que les prix des matières premières vont chuter de 21% en 2023 par rapport à l’année dernière, avec une baisse de 26% des prix de l’énergie.
Le prix du baril de Brent devrait s’élever en moyenne à 84 dollars, soit 16% de moins que la moyenne de 2022.
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