Source : Société de pneus intelligents
Avec leur structure métallique unique, inspirée des véhicules de la NASA, les pneus increvables de Smart Tire Company intriguent. Ils sont désormais proposés en précommande, et ce, aussi bien pour les vélos que les trottinettes électriques.
Les roues sont le seul point liant votre vélo électrique et le sol. Normal que les pneus soient un point d’attention crucial, là où les technologies ne se résument pas à une chambre à air (ou boyau). Depuis quelques mois, des solutions anti-crevaison à double paroi, ou sans air comme sur le dernier Acer ebii, ont émergé afin de réduire les risques. Encore plus fort, un projet propose un pneu increvable totalement original : les Metl.
Des pneus increvables à technologie martienne
C’est la startup américaine Smart Tire Company qui a créé ces pneus d’un nouveau genre. Le principe est en réalité simple, la structure est une sorte de ressort métallique déformable courant autour de la jante, assez souple pour le confort et amortir des imperfections de la chaussée. Le tout est recouvert d’un plastique type gomme transparente, légèrement souple.
Car Smart Tire Company s’est inspiré des projets de pneus qu’elle développe pour les modules de la NASA sur Mars, compatibles avec des températures extrêmes. La firme a donc repris l’idée de la déformation avec mémoire de forme, en employant un matériau “NiTinol”, alliage de nickel et de titane.
Cette conception vise tous les domaines de mobilité, avec bien sûr les vélos, scooters et trottinettes électriques en première ligne, mais aussi les voitures, camions, voire les avions ! Pour ces engins terrestres, les pneus Melt adoptent une fine bande de gomme rainurée, pour garantir une certaine adhérence en tout temps. La promesse est hallucinante, puisque pouvant durer la vie de la trottinette électrique ou du vélo (plus concrètement entre 10 et 16 000 km). La bande de gomme doit durer environ 10 000 km.
Des pneus de vélos à seulement 470 € la paire !
J’ai vu personnellement ces pneus sur divers salons, justement afin de se promouvoir et d’attirer les investisseurs. Ces derniers ne semblent pas s’être pressés au portillon, hormis Hyundai-Kia souhaitant tester la technologie, car l’entreprise a choisi le financement participatif pour se lancer.