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Les perturbations humaines augmentent la prévalence du coronavirus chez les chauves-souris

Les perturbations humaines augmentent la prévalence du coronavirus chez les chauves-souris

La modification des terres par l’homme est un facteur connu de transmission d’animaux à humains d’agents infectieux (contamination zoonotique). La prévalence de l’infection dans le réservoir est un prédicteur clé du débordement, mais les associations au niveau du paysage entre l’intensité de la modification des terres et les taux d’infection chez la faune restent largement non testées. Les coronavirus transmis par les chauves-souris ont provoqué trois épidémies majeures chez l’homme : le syndrome respiratoire aigu sévère (SRAS), le syndrome respiratoire du Moyen-Orient et la maladie à coronavirus 2019 (COVID-19). Nous relions statistiquement les données de modification des terres à haute résolution aux enregistrements de surveillance du coronavirus des chauves-souris et montrons que la prévalence du coronavirus augmente de manière significative avec l’intensité de l’impact humain dans tous les climats et niveaux de biodiversité de fond. Les contributeurs les plus importants à l’impact humain global sont l’agriculture, la déforestation et l’exploitation minière. Les régions à forte prévalence prévue de coronavirus de chauve-souris coïncident avec les points chauds mondiaux de la maladie, ce qui suggère que la prévalence de l’infection dans la faune sauvage peut être un facteur important sous-jacent aux liens entre la modification des terres par l’homme et l’émergence de maladies zoonotiques.

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