Les parties au conflit au Soudan signent une déclaration pour protéger les civils

Les parties au conflit au Soudan signent une déclaration pour protéger les civils

La déclaration engageait les deux parties à autoriser l’aide humanitaire dans le pays pour permettre le rétablissement de l’électricité, de l’eau et d’autres services de base. En outre, les forces de sécurité doivent être retirées des hôpitaux et des “enterrements respectueux” des morts doivent être instaurés.

Les négociations pour un cessez-le-feu temporaire sont toujours en cours, a déclaré le responsable américain, qui a souhaité rester anonyme. “Ceci n’est pas un cessez-le-feu. C’est une déclaration d’engagements en vertu du droit international humanitaire, notamment en ce qui concerne le traitement des civils” et la nécessité de permettre aux travailleurs humanitaires de faire leur travail.

“Nous espérons, et sommes prudents, que leur volonté de signer ce document créera un élan pour qu’ils fassent de la place” aux envois d’aide, a-t-elle déclaré. Dans les négociations, cependant, les deux parties au conflit étaient “assez éloignées”.

Plus de 750 personnes ont été tuées et des centaines de milliers ont été déplacées dans les combats au Soudan depuis la mi-avril entre les troupes du chef de l’armée Abdel Fattah al-Burhan et son ancien adjoint Mohamed Hamdan Daglo, qui commande les Forces paramilitaires de soutien rapide ( RSF).

Des représentants des deux généraux négocient à Jeddah depuis samedi dans des “pourparlers préliminaires” avec la participation des Etats-Unis et de l’ONU. Le coordinateur des secours d’urgence de l’ONU, Martin Griffiths, a présenté des propositions dans lesquelles les deux parties garantissent des conditions-cadres sûres pour l’aide humanitaire.

AFP