Les Panthers prennent les devants face aux Hurricanes en deuxième période.

Panthers 2 – Hurricanes 1, 2e période – Carter Verhaeghe a marqué le 2e des Panthers en 135 secondes

Les deux équipes n’ont pas perdu de temps à s’étudier en début de match, multipliant les lancers et distribuant des mises en échecs à qui mieux mieux.

Les Hurricanes ont été les premiers à menacer le filet adverse. En avantage numérique, Jesperi Kotkaniemi a trébuché en entrée de zone, mais a tout de même réussi à saisir la rondelle bondissante et, agenouillé, a remis à Jack Drury qui a été frustré par le bouclier de Sergei Bobrovsky en grand écart devant son filet.

Le poteau est ensuite venu en aide à Bobrovsky quand Sebastian Aho l’a frappé de plein fouet sur un deux contre un. Le gardien russe a multiplié les arrêts en fin de première période, notamment sur un cinq contre trois.

Seth Jarvis a fini par avoir raison du portier avec 11 secondes à faire. Alors que Marc Staal sautait sur la patinoire en provenance du cachot et qu’Aaron Ekblad y était toujours assis, Jarvis a accepté la passe d’Aho dans le haut de l’enclave et battu Bobrovsky avec un bon tir sur réception.

Le rythme ne s’est pas ralenti au deuxième vingt, mais les deux gardiens ont brillé jusqu’à ce qu’Aleksander Barkov n’accepte la passe d’Anthony Duclair avant de battre Frederik Andersen d’un tir des poignets.

Ce but a fouetté les hommes de Paul Maurice, seulement 135 secondes plus tard, Carter Verhaeghe a récupéré une rondelle libre dans le coin, est revenu dans le cercle de mise au jeu et a eu raison d’Andersen pour placer les Panthers aux commandes.

Notes d’avant-match :

Les Panthers de la Floride croiseront le fer avec les Hurricanes de la Caroline pour la première fois en séries d’après-saison à compter de ce soir, lors de la finale de l’Assocation de l’est.

Cela peut sembler surprenant puisque les deux équipes ont fait partie de la division Sud-Est pendant près de 15 ans, à compter de 1998 jusqu’en 2013.

Pour les Panthers, il s’agit de leur plus long parcours en séries depuis 1996. Ils s’étaient alors rendus en finale de la Coupe Stanley avant de s’incliner en quatre petits matchs devant l’Avalanche du Colorado.

Ils tenteront de faire durer la magie après avoir causé la surprise en battant la meilleure équipe de saison régulière de l’histoire, les Bruins de Boston. La formation floridienne avait accumulé 43 points de moins que ses rivaux du premier tour, ce qui constitue la plus grande surprise de l’histoire de la LNH.

Au deuxième tour, ils ont été les tombeurs des Maple Leafs en cinq matchs alors que Nick Cousins a joué les héros en prolongation lors du match décisif.

Pour l’entraîneur-chef Paul Maurice, cette série représente un retour aux sources, lui qui a effectué deux séjours derrière le banc des Hurricanes; le premier de 1995, alors qu’ils étaient encore les Whalers d’Hartford, à 2004, et le deuxième de 2009 à 2011. Sous sa gouverne, la formation de la Caroline est allée en séries éliminatoires à quatre reprises, dont un parcours jusqu’en finale de la Coupe Stanley en 2002. Il s’attend à une série bien spéciale.

« Je pense que j’ai entrainé leurs trois entraineurs, a déclaré Maurice. Ça me fait sentir vieux, mais j’ai bien hâte que ça commence. »

Du côté des Hurricanes, ils ont dû faire face à beaucoup d’adversité cette saison alors qu’ils ont perdu les services de Max Pacioretty et Andrei Svechnikov pour le reste de la saison. Teuvo Teravainen s’est ensuite fracturé le poignet lors de la première ronde face aux Islanders.

Le Finlandais reviendra toutefois au jeu ce soir selon ce qui a été confirmé par les Hurricanes, un mois seulement après s’être blessé.

En l’absence de ces joueurs clés, les Hurricanes ont pu profiter de l’émergence de joueurs de profondeur comme Jordan Martinook et Jesper Fast. Martinook est le meilleur marqueur de l’équipe lors des présentes séries éliminatoires avec 10 points, à égalité avec Sebastian Aho, tandis que Fast a marqué cinq buts, dont le but qui a envoyé les Devils en vacances lors du deuxième tour.