À la suite de l’annulation de Roe v. Wade, développer plus d’options de contraception pour tout le monde devient encore plus important.
Les femmes et les personnes qui peuvent devenir enceintes ont un nombre de méthodes de contraception efficaces disponibles, y compris les pilules orales, les patchs, les injections, les implants, les anneaux vaginaux, les DIU et la stérilisation. Mais pour les hommes et les personnes qui produisent du sperme, les options sont limitées. Deux options, le sevrage et les préservatifs, ont toutes deux taux d’échec élevés. Le retrait a un taux d’échec d’environ 20 %. Les préservatifs ont un taux d’échec de seulement 2% lorsqu’ils sont utilisés correctement, mais ce taux monte à 13% en fonction de la façon dont les gens les utilisent généralement. Les vasectomies ont un taux d’échec inférieur à 1 %, mais elles nécessitent une intervention chirurgicale peu invasive et sont considérées comme une méthode de contraception permanente. Ni les vasectomies ni le sevrage ne protègent contre les infections sexuellement transmissibles.
Il n’y a pas eu de nouvelle forme de contraception masculine depuis l’introduction de la «vasectomie sans bistouri” Dans les années 1980. moi, avec mon équipe, développent des méthodes de contraception masculine depuis les années 1970. Je crois que de nouvelles options de contraception sûres, réversibles et abordables peuvent aider les hommes à participer et à partager les responsabilités en matière de contraception avec leurs partenaires, et réduire le taux de grossesses non désirées.
Assumer la responsabilité de la planification familiale
UN Enquête 2017 sur 1 500 hommes âgés de 18 à 44 ans ont constaté que plus de 80 % voulaient empêcher leur partenaire de tomber enceinte et estimaient qu’ils avaient la responsabilité partagée ou exclusive du contrôle des naissances.
Les hommes qui ne sont pas satisfaits des préservatifs sont plus susceptibles d’utiliser le retrait comme forme de contrôle des naissances ou de ne jamais utiliser de contraception. Cependant, parmi les personnes insatisfaites des préservatifs, 87 % sont intéressées par de nouvelles méthodes de contraception masculine. Cela se traduit par une estimation 17 millions d’hommes aux États-Unis qui recherchent de nouvelles méthodes de contraception pour prévenir les grossesses non désirées.
De même, une enquête menée en 2002 auprès de plus de 9 000 hommes dans neuf pays sur quatre continents a révélé que plus de 55 % seraient disposés à utiliser une nouvelle méthode de contraception masculine. Fait important, une enquête menée en 2000 sur trois continents a révélé que 98% de femmes feraient confiance à leur partenaire pour utiliser une méthode de contraception masculine.
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Obstacles à la contraception masculine
Le vif intérêt pour un nouveau contraceptif masculin soulève la question de savoir pourquoi il n’y a pas eu de nouvelles méthodes de contrôle des naissances masculines depuis les années 80.
Le développement de la contraception masculine a été principalement soutenu par des organisations gouvernementales et non gouvernementales, y compris la Organisation mondiale de la santé travailler avec des centres médicaux universitaires. Cependant, ces organismes n’ont souvent pas de infrastructure de développement de médicaments comparables aux sociétés pharmaceutiques, avec des programmes généralement gérés par une poignée de personnel assisté par des organisations de recherche clinique. Des ressources financières limitées ralentissent davantage le développement.
Manque d’intérêt des laboratoires pharmaceutiques peut également jouer un rôle dans la dissuasion du développement de la contraception masculine, et il existe un certain nombre de raisons possibles pour lesquelles l’industrie pharmaceutique évite le contrôle des naissances masculines. L’une des raisons consiste à peser le coût du développement avec les incertitudes concernant le marché potentiel. D’autres raisons incluent les incertitudes quant à qui dispenserait ces médicaments et le manque de clarté exigences réglementaires pour que les méthodes contraceptives masculines reçoivent l’approbation de la FDA. Les entreprises peuvent également être préoccupées par la responsabilité en cas de grossesse.
Nouvelles méthodes actuellement en développement
Les chercheurs étudient actuellement plusieurs méthodes différentes de contraception masculine.
Méthodes hormonales sont généralement pris sous forme de gel appliqué sur la peau, d’injection dans le muscle ou de pilule orale. Ces méthodes contiennent généralement de la testostérone et un progestatif. Le progestatif supprime deux hormones hypophysaires qui contrôlent les testicules, les organes qui produisent les spermatozoïdes. Alors que les testicules nécessitent des concentrations élevées de testostérone pour produire du sperme, la testostérone est généralement incluse dans les méthodes hormonales pour garantir qu’il existe un niveau adéquat d’hormone pour d’autres fonctions corporelles. Contre-intuitivement, la prise de testostérone peut également aider supprimer la production de sperme, parce que l’augmentation des niveaux de testostérone circulante au-dessus d’un certain niveau supprime les deux mêmes hormones hypophysaires. L’ajout d’un progestatif améliore encore la suppression de la production de sperme.
Le candidat contraceptif hormonal le plus avancé dans son développement est actuellement en cours étude clinique de deuxième étape qui a recruté plus de 400 couples sur quatre continents. J’ai été l’investigateur principal de cet essai à l’Institut Lundquist. Les résultats de l’étude, parrainée par le Eunice Kennedy Shriver Institut national de la santé infantile et du développement humain et le Conseil de la populationont jusqu’à présent été prometteurs avec des effets secondaires minimes, et les couples ont trouvé le gel acceptable à utiliser.
Mon équipe et moi développons également des médicaments qui fonctionnent comme à la fois testostérone et progestatif, mais dans un seul composé. Ces médicaments font actuellement l’objet de tests précoces chez l’homme sous forme de pilule orale quotidienne ou d’injection à action prolongée.
Méthodes non hormonales impliquent généralement des médicaments qui ciblent spécifiquement les organes producteurs de sperme pour diminuer la concentration ou la fonction des spermatozoïdes. Les médicaments non hormonaux montrent une efficacité dans des modèles animaux, mais des résultats de toxicologie préclinique sont nécessaires avant que des études cliniques pour démontrer l’innocuité, la tolérabilité et l’efficacité chez l’homme puissent commencer. Quelques de ces méthodes travaillent vers des essais cliniques de première étape.
Une autre méthode non hormonale consiste à bloquer de manière réversible le canal déférent, un organe qui transporte les spermatozoïdes pour l’éjaculation. Des études parrainées par le Initiative de contraception masculine et Parsemus Foundation testent hydrogelsun type de polymère qui retient l’eau, qui empêche les spermatozoïdes de traverser le canal déférent.
Les gens sont prêts pour de nouvelles méthodes contraceptives. Je crois que la collaboration entre les secteurs universitaire, gouvernemental, à but non lucratif et pharmaceutique peut aider à fournir de nouvelles méthodes de contraception sûres, réversibles, acceptables et accessibles à tous.
