Nouvelles de l’ONS•hier, 18h48•Modifié hier, 19:16
Après plus d’un an de négociations, les ministres de l’énergie de l’Union européenne se sont mis d’accord sur un plafonnement du prix du gaz. Le « mécanisme de correction du marché », comme on l’appelle à Bruxelles, entre en vigueur lorsque le prix du gaz dépasse 180 euros par mégawattheure. La mesure devrait entrer en vigueur le 15 février.
C’est devenu un compromis, parce que la nouvelle mesure n’est pas un plafond fixe du prix de l’essence. Le mécanisme entre en vigueur si le prix du gaz dépasse 180 euros par mégawattheure pendant trois jours ouvrables. Si le prix du gaz continue d’augmenter, les pays ne pourront pas offrir plus de 35 euros par mégawattheure au-dessus du prix moyen. Le prix du gaz est actuellement d’environ 107 euros par mégawattheure.
Par exemple, si le prix du gaz devait monter à 300 euros par mégawattheure, les pays de l’UE pourraient encore offrir 335 euros sur le marché de l’énergie. Le prix d’achat du gaz n’est donc pas fixe. L’espoir est que cette mesure empêchera les pays européens de surenchérir et de provoquer eux-mêmes une énorme hausse du prix du gaz.
Poules folles
Cela s’est produit l’été dernier, lorsque les pays ont voulu porter leurs stocks à au moins 80 %. Parce que les pays se faisaient concurrence, les gens payaient beaucoup plus pour le gaz en Europe que, par exemple, en Asie ou aux États-Unis. “C’est un signal au marché que nous n’allons pas surenchérir comme des fous pour acheminer le gaz vers l’Europe”, a déclaré le ministre Rob Jetten.
L’impact de la mesure sur les factures énergétiques des ménages et des entreprises sera vraisemblablement limité. Cette mesure ne ressemble pas au plafond des prix du gouvernement. Bientôt, les sociétés énergétiques réduiront les factures des entreprises et des ménages et seront indemnisées par le gouvernement. Le plafond européen concerne le prix d’achat des entreprises énergétiques en Europe.
Après l’entrée en vigueur du plafond, les énergéticiens européens ne peuvent pas indéfiniment surenchérir les uns sur les autres si le prix du gaz dépasse 180 euros. Les Pays-Bas et l’Allemagne se sont donc longtemps opposés à un plafonnement des prix du gaz. La crainte est que les entreprises énergétiques européennes soient surenchéries par des offres de pays extérieurs à l’UE précisément au moment où le gaz est le plus nécessaire.
La Belgique et l’Italie, entre autres, considéraient ces risques comme gérables. L’Allemagne a changé d’avis aujourd’hui. Seule la Hongrie a voté contre. Les Pays-Bas et l’Autriche se sont abstenus de voter.
Selon Jetten, d’autres gains peuvent être réalisés grâce à d’autres mesures sur lesquelles les ministres se sont mis d’accord. Par exemple, les pays de l’UE achèteront conjointement du gaz à partir du 1er janvier. Les autorisations pour, entre autres, les grands parcs éoliens doivent également être accordées plus rapidement.