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Les marchés boursiers dans l’attente d’une résolution des tensions géopolitiques au Moyen-Orient

Les marchés boursiers dans l’attente d’une résolution des tensions géopolitiques au Moyen-Orient

En Asie, le Nikkei 225 a bondi de 1,2% à Tokyo. La bourse de Shanghai a avancé de 0,3% et le Hang Seng a ajouté 0,8% à Hong Kong. (Photo: La Presse Canadienne)

REVUES DES MARCHÉS. Les marchés boursiers sont orientés en baisse mardi, après une première partie de séance en légère hausse pour les indices européens, les investisseurs restant prudents face aux tensions géopolitiques en cours au Moyen-Orient.

Les indices boursiers à 07h30

La bourse de Londres ajoutait 0,3% en début de séance en Europe. Paris cédait le même pourcentage et Francfort perdait 0,5%.

À New York, avant l’ouverture des marchés, la moyenne Dow Jones des valeurs industrielles et l’indice élargi S&P500 glissaient de 0,2%.

En Asie, le Nikkei 225 a bondi de 1,2% à Tokyo. La bourse de Shanghai a avancé de 0,3% et le Hang Seng a ajouté 0,8% à Hong Kong. Sidney un pris 0,5%.

À la Bourse des matières premières de New York, le cours du pétrole grimpait de 17 cents US à 86,83$US le baril.

Le contexte

Les investisseurs digèrent « les efforts diplomatiques visant à empêcher une nouvelle escalade des tensions géopolitiques au Moyen-Orient », commente Pierre Veyret, analyste d’ActivTrades.

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« La position attentiste se poursuit ainsi sur la plupart des marchés », poursuit-il.

Le président américain Joe Biden va se se rendre mercredi en Israël, pour une visite de « solidarité » après l’attaque du Hamas qui a aussi pour objectif de débloquer l’acheminement de l’aide vers la bande de Gaza, assiégée depuis plus d’une semaine par l’armée israélienne et où une catastrophe humanitaire se profile selon l’OMS.

Joe Biden rencontrera aussi le président égyptien, le roi de Jordanie et le chef de l’Autorité palestinienne, en Jordanie, a annoncé le porte-parole du Conseil de sécurité nationale américain John Kirby.

Toutefois, « le risque d’une offensive israélienne reste élevé et il est fort possible que l’appétit des investisseurs diminue fortement si les efforts diplomatiques échouent », souligne Ipek Ozkardeskaya, analyste de Swissquote Bank.

Sur le plan microéconomique, les résultats d’entreprises pour le troisième trimestre occuperont également les investisseurs, les publications de « Goldman Sachs et de Bank of America sont très attendues, ainsi que ceux du géant de la santé Johnson & Johnson », précise Pierre Veyret.

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Ericsson dans le rouge

Le géant suédois de l’équipement télécoms Éricsson a annoncé une perte nette de 30,5 milliards de couronnes (2,6 milliards d’euros) au troisième trimestre, due à la dépréciation dans ses comptes de la valeur de l’américain Vonage, spécialiste du « cloud », acquis en 2021.

Ericsson dévissait à la Bourse de Stockholm (-7,68%).

Lonza prévoit des ventes en baisse

Le groupe suisse Lonza (-11,55% à Zurich), un des grands fournisseurs de l’industrie pharmaceutique, a dévoilé mardi ses objectifs pour la période 2024-2028 et précisé que la fin du contrat avec l’américain Moderna pèsera sur sa croissance l’an prochain. La veille de cette annonce, l’action Lonza avait déjà été fortement chahutée à la Bourse après le départ surprise de son directeur général.

Edenred en hausse à Paris

Le titre Edenred principal acteur du marché des titres-restaurant, gagnait 2,98% à Paris, affichant alors la meilleure progression de l’indice après un avis de l’Autorité de la concurrence en France publié mardi.

L’institution a jugé que le plafonnement des commissions perçues par les sociétés émettrices de titres-restaurant n’est pas « la réponse la plus adaptée » aux « défaillances du marché » et a recommandé de « rendre obligatoire [leur] dématérialisation », une solution annoncée par le gouvernement d’ici 2026.

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Matières premières et devises

Les cours du pétrole étaient en légère hausse, sur fond de craintes de perturbations de l’offre : le prix du baril de Brent de la mer du Nord pour livraison en décembre prenait 0,47% à 90,07$US. Le baril de Intermédiaire de l’ouest du Texas (WTI) américain, avec échéance en novembre, avançait de 0,38% à 86,99$US.

Le contrat à terme du TTF néerlandais considéré comme la référence européenne, se repliait de 3,58%, évoluant à 46,73 euros le mégawattheure (MWh).

La devise israélienne évoluait à 3,99 shekels (+0,35%) pour un dollar américain mardi, après être tombée lundi à son plus bas niveau depuis huit ans et demi face au dollar.

L’euro était stable (+0,08%) par rapport au dollar américain, à 1,0568$US pour un euro.

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