« Le secteur immobilier assiégé de la Chine continue de jeter une ombre sur les exportations de minerai de fer. Mais c’est une meilleure nouvelle pour les exportations australiennes de GNL et de charbon thermique, avec le mauvais temps et les problèmes d’approvisionnement européens qui maintiennent les marchés tendus.
“Cela exercera une pression à la hausse sur les prix.”
La valeur du minerai de fer, l’un des principaux exportateurs australiens traditionnels, est restée largement stable au cours du mois. Les exportations de charbon ont plutôt volé la vedette, augmentant d’environ 3 %, soit 360 millions de dollars, en raison des prix élevés.
Les autres combustibles minéraux, qui sont principalement du gaz naturel liquéfié, ont également augmenté d’environ 3 % pour atteindre 275 millions de dollars.
“Alors que la majeure partie du monde se plaint de la hausse des prix, les exportateurs australiens se réjouissent”, a déclaré Craig James, économiste en chef du CommSec.
« La demande de matières premières ou de matières premières est forte, la production est limitée et les prix augmentent. En conséquence, les comptes commerciaux de l’Australie sont solidement excédentaires. Et nous commerçons activement avec davantage de pays.
La forte valeur des exportations de charbon et de GNL a poussé les exportations vers le Japon à un record de 10,9 milliards de dollars au cours du mois.
Du côté des importations du grand livre, les biens de consommation ont affiché la plus forte hausse, en hausse de 7,1 %, grâce à une augmentation de 9,9 milliards de dollars des importations de voitures. Les biens intermédiaires ont augmenté de 6,6 %, menés par une augmentation de 11,1 % du carburant.
“La répartition de la croissance des importations suggère que les arriérés de fournisseurs pourraient se résorber à mesure que les chaînes d’approvisionnement se déchaînent et que la résilience de la demande des consommateurs a maintenu la demande des importateurs soutenue”, a déclaré l’économiste du NAB, Taylor Nugent.
« Les importations de biens de consommation, à 12,3 milliards de dollars, sont supérieures de 40 % aux niveaux de 2019, tandis que les importations de biens intermédiaires et d’autres marchandises, à 18,1 milliards de dollars, sont supérieures d’environ 60 % aux niveaux de 2019.
“Malgré la reprise des importations de consommation, rien n’indique encore que la baisse des coûts mondiaux d’expédition conteneurisée qui a commencé sérieusement en février se traduit par une baisse des coûts de fret pour les importateurs.”
La décision de l’OPEP+, le cartel mondial des pays exportateurs de pétrole, de réduire sa production de 2 millions de barils par jour de novembre 2022 à décembre 2023 a accru les craintes d’une offre excédentaire mondiale en raison d’une récession mondiale.
La décision de réduire la production est la plus importante depuis le début de la pandémie au début de 2020 et exercera une pression à la hausse sur la valeur des importations de pétrole dans les mois à venir.
Cependant, seuls sept des 20 membres de l’OPEP+ devront réduire leur production, car la plupart ont sous-évalué leurs quotas pendant quelques mois. Cela signifie que la baisse attendue de la production réelle ne sera que d’environ 1 million de barils par jour.
“La raison pour laquelle si peu de membres de l’OPED+ doivent réduire leur production pour respecter le nouveau quota est qu’un certain nombre de producteurs de pétrole de l’OPEP+ ont du mal à atteindre leurs niveaux d’avant le COVID en raison d’un sous-investissement dans l’approvisionnement en pétrole et les infrastructures”, a déclaré Vivek Dhar, analyste des matières premières à la Commonwealth Bank.
