Une étude récente suggère que les hommes sont plus vulnérables aux perturbations de leur horloge biologique dues aux horaires décalés. Les effets du travail de nuit sur la santé ont déjà été étudiés, notamment en termes cardiovasculaires et métaboliques avec un risque accru d’obésité. Cependant, une nouvelle étude menée par l’école de médecine Perelman de l’université de Pennsylvanie (USA) et publiée dans la revue Science Médecine translationnelle apporte un nouveau regard.
En étudiant les données de santé de 90 000 travailleurs et des rongeurs, les scientifiques ont remarqué que les mâles semblaient être plus affectés par les perturbations de leur horloge biologique causées par les horaires décalés. Les souris mâles ont présenté des effets négatifs liés à l’exposition à ces cycles jour-nuit inhabituels.
Les auteurs de l’étude ont également constaté que les hommes qui travaillaient la nuit étaient plus susceptibles que ceux qui travaillaient aux heures normales de développer un syndrome métabolique. Ce syndrome est un ensemble de facteurs de risque de maladies cardiaques et de diabète, comprenant une pression artérielle élevée, un taux de cholestérol élevé, un excès de graisse, et une augmentation du taux de sucre dans le sang.
Bien que les femmes travaillant la nuit soient également davantage exposées à ce syndrome, certains facteurs semblent réduire ce risque, notamment le rôle des œstrogènes. Les tests sur les souris ont montré que les souris femelles dont les ovaires avait été retirés étaient moins protégées.
Le Dr Garret FitzGerald, professeur à la faculté de médecine Perelman de l’université de Pennsylvanie, indique que le risque varie selon les individus, mais souligne que la perturbation est omniprésente. Les gènes, les protéines, les insectes dans l’intestin, la tension artérielle, tout est bouleversé.
#travail #nuit #serait #néfaste #pour #les #hommes
publish_date]
