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les grandes controverses avec Washington et Bruxelles

les grandes controverses avec Washington et Bruxelles

2023-06-13 03:24:26

La sérénité est rarement à l’ordre du jour lorsqu’il s’agit d’Italie et Silvio Berlusconi qui a présidé à son destin sur la scène politique nationale et sur la scène internationale. La politique étrangère de Berlusconi a été marquée par une série de controverses et scandales, en plus de ses efforts pour redonner à l’Italie sa grandeur sur la scène internationale.

En tant que président du gouvernement à trois reprises (1994-95, 2001-2006 et 2008-2011), “Il Cavaliere” a souligné l’importance des relations avec États-Unis et l’Union européenne. Il a également cherché à renforcer les liens avec la Russie et les pays émergents comme la Chine et le Brésil.promouvant une politique de “non-alignement” dans laquelle L’Italie maintiendrait des relations équilibrées avec toutes les puissances mondiales.

Cependant, contrairement à ses homologues contemporains, il n’est pas facile de distinguer la politique étrangère claire et structurée de Berlusconi. En fait, elle a été critiquée pour être impulsive et peu planifiée, ainsi que l’accent mis sur les relations personnelles plutôt que sur la diplomatie formelle.

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Berlusconi observe Angela Merkel lors d’un meeting à Bruxelles en juin 2008 larazon

Les polémiques et les controverses ne manquent pas dans la conduite des affaires internationales par Silvio Berlusconi. Par exemple, après les attentats du 11 septembre 2001, le supériorité de la civilisation occidentale sur l’Islam. De plus, il a soutenu l’invasion américaine de l’Irak en 2003 ; soutien qui a suscité une large opposition en Italie et dans d’autres pays, et a contribué aux mauvaises relations de Berlusconi avec de nombreux pays européens, comme la France et l’Allemagne, pendant son mandat.

Il a également été critiqué pour son soutien aux dirigeants autoritaires du monde entier, tels que Vladimir Poutine en Russie et Mouammar Kadhafi En Libye. Dans le cas de Poutine, Berlusconi a été accusé d’avoir fait des affaires “sales” avec le dirigeant russe et de protéger ses intérêts en Europe en échange d’un gain personnel. Dernier exemple en date de sa “diplomatie personnelle”, alors qu’il n’était plus au gouvernement – ou du moins en première ligne de la vie politique -, il a pris des positions inquiétantes sur la guerre en Ukraine, notamment en blâmant le gouvernement ukrainien pour la guerre, après se reconnecter personnellement avec Vladimir Poutine.


Zapatero torpille le PSC dans un rendez-vous
Zapatero torpille le PSC dans un rendez-vous “très cordial” avec Berlusconi larazon

Quant à l’Union européenne, Berlusconi a essayé de maintenir de bonnes relations avec Bruxelles, mais son attitude provocatrice et son manque de coopération ont souvent irrité les institutions européennes, en particulier la Commission et le Parlement européen. En particulier, son souci de réduire la dette publique italienne et de préserver les intérêts nationaux est souvent entré en conflit avec les objectifs de l’Union européenne, notamment dans le cadre des politiques d’austérité de la Commission européenne.

Aujourd’hui, au milieu du méli-mélo de sa politique étrangère, l’une des plus grandes réalisations de Berlusconi a été son rôle dans la création du Groupe des huit pays les plus industrialisés (G8), qui comprenait États-Unis, Royaume-Uni, France, Allemagne, Italie, Canada, Japon et… Russie. Berlusconi a joué un rôle clé dans les négociations pour inclure ce pays dans le groupe, qui ont conduit à son adhésion en 1998.

Un autre objectif important de la politique étrangère de Berlusconi était de renforcer les relations entre l’Italie et les États-Unis. donc, dans En 2002, l’Italie est devenue le premier État européen à signer un accord avec Washington. qui a permis la remise de terroristes présumés aux autorités américaines sans autorisation judiciaire.

Globalement, la politique étrangère de Berlusconi a été controversée, mais elle a également été marquée par quelques succès importants. L’accent mis sur le “non-alignement” et la promotion des relations commerciales avec toutes les puissances mondiales ils reflètent sa vision de l’Italie en tant que nation importante et autonome. Cependant, ses relations personnelles avec les dirigeants autocratiques ont laissé un héritage complexe dans la politique étrangère italienne qui peut être placé entre atlantisme et européanisme ; les deux piliers de cette dernière depuis la fin de la Seconde Guerre mondiale.

En réalité, la géopolitique de Berlusconi s’inscrit, à sa décharge, dans un vieux complexe d’infériorité que l’Italie a eu avec son voisinage européen immédiat déjà dans l’entre-deux-guerres (d’où la politique coloniale de Mussolini). Ce complexe continue de peser sur la politique étrangère italienne. De plus, les nombreux changements de gouvernement -une nouvelle tous les 13 mois !- n’ont pas servi les fins d’une diplomatie qui demande de la visibilité et du temps pour produire ses effets.

Enfin, l’Italie est constamment vue destiné à être au milieu du jeu des grandes puissances. Hier entre les colosses américains et soviétiques, aujourd’hui avec la Chine, dont elle s’est ralliée aux “nouvelles routes de la soie”.

En 2023, le pays de Berlusconi reste certes européen, atlantiste et méditerranéen, mais, compte tenu de ses faiblesses structurelles et institutionnelles, il semble mener une politique étrangère de recomposition permanente.



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