Les douze femmes néerlandaises de l’EI que le cabinet récupère en Syrie sont immédiatement arrêtées à leur arrivée aux Pays-Bas. Leurs enfants sont pris en charge dans une institution spécialisée, répond le ministre Franc Weerwind (Protection judiciaire) aux questions parlementaires de D66.
Mardi, 12 femmes de l’EI et 28 enfants seront récupérés en Syrie. Selon le ministère, il s’agit du plus grand groupe de femmes et d’enfants de l’EI transférés aux Pays-Bas jusqu’à présent.
Le groupe est soupçonné d’infractions terroristes. Les femmes sont donc arrêtées dès leur arrivée aux Pays-Bas. Ils doivent comparaître prochainement devant le tribunal, mais on ne sait pas quand.
Les enfants sont remis au Conseil de protection de l’enfance. Dans les institutions spécialisées, on examine s’il s’agit par exemple de traumatismes. Les experts se penchent également sur l’idéologie de ces enfants et sur une éventuelle radicalisation.
Dans ces institutions, les enfants peuvent aussi s’habituer à leur nouvel environnement. La plupart des enfants ne connaissent pas les Pays-Bas à cause de leur jeune âge, écrit Weerwind.
Le Cabinet considère les enfants comme des victimes
Le ministre veut réduire au maximum les risques d’une éventuelle radicalisation en plaçant les enfants dans un environnement normal et sûr. Le cabinet voit les enfants “comme des victimes qui ne sont pas responsables des actes de leurs parents”, écrit-il.
Après trois mois, les enfants peuvent être placés dans une famille d’accueil, s’ils sont prêts. Les enfants restent sous la tutelle d’une institution tant que la mesure de protection de l’enfance est en vigueur, même si le parent est sorti de prison, rapporte Weerwind.
