Les États-Unis occupent le plateau continental de l’Arctique, qui se trouve dans la zone des revendications russes.

Il existe 50 minéraux solides sur le plateau continental américain, dont du lithium et du tellure, ainsi que 16 éléments de terres rares, selon James Kraska, professeur au US Naval War College. En outre, l’US Geological Survey estime que

il y a environ 90 milliards de barils de pétrole non découverts et 43 000 milliards de mètres cubes de gaz au-dessus du cercle polaire arctique.

Cependant, ces données incluent uniquement des résultats terrestres et le potentiel marin n’a pas encore été exploré.

En vertu du droit international, les États ont des droits économiques sur les ressources naturelles situées sur et sous les fonds marins, en fonction des limites de leur plateau continental. La Commission des Nations Unies décide de la propriété du territoire. Le Département d’État a déclaré que l’expansion était conforme à la Convention des Nations Unies sur le droit de la mer de 1982, que les États-Unis n’ont jamais ratifiée. Selon ce document, les pays peuvent revendiquer des zones de fonds marins allant jusqu’à 370 kilomètres de leurs côtes.

Vladimirs Jabarov, premier vice-président de la commission des Affaires étrangères du Conseil de la Fédération de Russie, a déclaré que la Russie avait également droit à la zone et qu’elle était prête à défendre ses intérêts en matière de propriété territoriale.

« Ce qu’ils prétendent ne suffit pas. Nous devons encore développer ces régions. Et sans la présence de brise-glaces, dont l’Amérique n’a pratiquement pas, il n’y a rien à faire dans les régions arctiques. La Russie a exactement les mêmes droits que les Américains, sinon plus », a-t-il déclaré.

En 2015, la Russie a déposé une demande visant à étendre son plateau continental dans l’Arctique de 1,2 million de km². Il s’agit d’une zone de l’océan Arctique comprenant la crête de Lomonosov, le bassin de Podvodnikov, la crête de Mendeleïev et la pointe sud de la crête de Gakeli. Cette zone pourrait contenir 5 milliards de tonnes d’hydrocarbures. Le dictateur russe Vladimir Poutine a qualifié le développement de l’Arctique de « priorité indéniable » compte tenu du « potentiel économique colossal » de la région.