Les enquêtes sur la mort du journaliste et animateur de médias Wael al-Ebrashi ont révélé une surprise concernant son diagnostic de coronavirus, impliquant une consommation de drogue non autorisée.
Le chef du comité de contrôle des coronavirus du ministère de la Santé et de la Population, Hossam Hosni, a déclaré lors des enquêtes qu’Ebrashi était dans un état modéré à grave et que le médicament utilisé dans son traitement n’était pas approuvé par le ministère.
Le médicament, Remdesivir, ne faisait pas partie des schémas thérapeutiques publics à l’époque, a-t-il expliqué.
Il a ajouté que les règles régissant l’utilisation du médicament exigent des documents de recherche et une approbation du comité scientifique et du comité d’éthique de la recherche scientifique.
Le médicament doit également être testé par un professeur impliqué dans la recherche dans un centre agréé, après consentement du patient, a ajouté Hosni.
Ainsi, il n’est pas permis d’utiliser le médicament comme traitement expérimental comme dans le cas d’Ebrashi – même s’il avait consenti au préalable.
Un décès controversé
Ebrashi est décédé en janvier à l’âge de 58 ans.
La veuve du défunt a fait des déclarations à un média accusant son médecin d’avoir causé sa mort après lui avoir donné les mauvais médicaments, ce que le Syndicat médical égyptien a démenti.
Ebrashi était le présentateur de l’émission “Al-tasea” (la neuvième) sur Channel One, et avait par la suite cessé de présenter le programme plus d’un an avant sa mort en raison de son combat contre le coronavirus. Il a contracté le virus fin décembre 2020, et a été soumis immédiatement à l’isolement à domicile, tout en suivant le protocole de traitement jusqu’à ce que son état de santé se détériore en quelques jours.
Il a ensuite été admis à l’hôpital spécialisé de Zayed pour y être soigné après que ses poumons se soient gravement détériorés.
