Nouvelles de l’ONS•aujourd’hui, 21:56
Plus de 600 employés de NS International dorment mal depuis que le cabinet a annoncé qu’il « donnerait » des lignes internationales à grande vitesse au marché. Ces préoccupations et d’autres sont exposées dans une lettre du Comité central d’entreprise (COR) de la NS, adressée à la secrétaire d’État Vivianne Heijnen de l’Infrastructure et de la Gestion de l’eau (I&W).
Heijnen fait au début de ce mois plans annoncés ouvrir davantage les chemins de fer au marché. Les plans font partie d’un nouvel ensemble d’exigences qu’une entreprise ferroviaire doit respecter afin d’accéder au réseau ferroviaire principal néerlandais, la soi-disant «concession».
La NS aura cette concession jusqu’en 2025. Le ministère de l’Infrastructure et de la Gestion de l’eau prévoit également d’accorder la concession à NS après 2025. Mais il est prévu que cette nouvelle concession permette plus de concurrence sur le marché ferroviaire intérieur. Ces plans sont une source de préoccupation pour les employés de la N.-É. Le COR craint pour la pérennité de l’entreprise, comme on peut le lire dans la lettre.
‘Le début de la fin’
Selon le COR, qui représente 20 000 salariés NS, l’ouverture du marché n’a guère de sens. Cela ne “conduit pas à un produit de meilleure qualité pour les voyageurs”, écrivent le président du COR Bas Kuperus et le secrétaire Alptekin Akdogan. “Nous ne pensons pas qu’il soit très logique d’ajuster le système s’il n’améliore pas ses performances.”
En outre, la SN devrait se préparer aux plans prévus dans les années à venir. NS doit alors transférer des tâches telles que la maintenance, le service client et les informations de voyage à des tiers. Le COR craint que la qualité et la fiabilité d’un voyage en train national n’en diminuent. Cela peut également augmenter les coûts.
“À notre avis, lorsque ces principes deviendront réalité, le début de la fin est en vue pour NS et nous en sommes très préoccupés”, écrit le COR.
Sécurité et commodité perdues
Le comité d’entreprise critique également le projet d’ouverture des lignes internationales à grande vitesse vers Berlin, Francfort, Londres et Paris à partir de 2025. À partir de ce moment, les passagers des trains internationaux ont perdu la sécurité et la commodité de ces liaisons. La direction de la NS était déjà critique sur ces plans.
Le COR craint que les intentions du secrétaire d’Etat “ne contribuent pas à améliorer la situation sur les chemins de fer”.