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Les écoles de la province nord-coréenne restent fermées en raison d’une épidémie respiratoire — Radio Free Asia

Les écoles de la province nord-coréenne restent fermées en raison d’une épidémie respiratoire — Radio Free Asia

2024-04-03 01:55:41

La résurgence d’une maladie respiratoire qui serait causée par le coronavirus a entraîné la fermeture de certaines écoles primaires et garderies en Corée du Nord au-delà du 1er avril, date qui aurait dû être la date de rentrée de la nouvelle année scolaire, ont déclaré des habitants du pays à Radio Free. Asie.

RFA a rapporté qu’au début du mois de mars, au moins cinq enfants de la province septentrionale de Ryanggang étaient décédés d’une maladie respiratoire présentant des symptômes similaires à ceux du COVID-19.

La province a fermé toutes les garderies et les écoles et est revenue à la quarantaine d’urgence qui avait été en place à l’échelle nationale au plus fort de la pandémie.

Alors que les collèges et lycées rouvriront comme prévu, pour les écoles primaires et les crèches, le confinement – ​​qui ne devait durer que 10 jours – se poursuit jusqu’en avril.

À l’approche du 1er avril, les autorités ont décidé de reporter l’année scolaire, a déclaré à RFA coréen un habitant de la province sous couvert d’anonymat pour des raisons de sécurité.

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« La principale cause d’infection qui circule de nos jours est appelée mycoplasme, qui est similaire au coronavirus et est connu pour être mortel pour les enfants », a-t-il déclaré.

Le mycoplasme est une forme de bactérie qui peut provoquer un type de pneumonie légère présentant des symptômes tels que des maux de gorge, de la toux et de la fièvre, et qui peut être traitée avec des antibiotiques. Bien que les infections à mycoplasmes présentent des symptômes qui chevauchent ceux du COVID-19, ce dernier est causé par un virus et ne peut pas être traité avec des antibiotiques.

Médecine de l’ONU

En outre, le résident a déclaré que la médecine nord-coréenne est inefficace et que la maladie doit être traitée avec des médicaments fournis par les Nations Unies, que le gouvernement vend à profit.

« Les médicaments de l’ONU sont si chers que les citoyens ordinaires ne peuvent même pas penser à les acheter », a-t-il déclaré. « Même si votre enfant a une forte fièvre et est malade, vous ne pouvez pas acheter les médicaments de l’ONU en pharmacie, vous finirez donc par laisser partir votre enfant. »

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Le personnel de l’école primaire n°4 de Pyongyang nettoie les cages d’escalier à Pyongyang, Corée du Nord, le 30 juin 2021. (Cha Song Ho/AP)

Selon la source, une injection d’antipyrétique pour réduire la fièvre coûte 15 000 wons (1,76 dollar), une somme énorme pour la plupart des Nord-Coréens.

Le résident a déclaré que pour les résidents, il est exaspérant que le gouvernement ne joue pas un rôle plus actif pour tenter de soigner ceux qui sont tombés malades et qu’il ait seulement reporté l’année scolaire.

« Depuis que des enfants sont morts à cause de leur forte fièvre, les habitants élèvent la voix contre les autorités qui les exhortent à traiter les patients infectés avec les médicaments de l’ONU au lieu de les vendre », a-t-il déclaré.

En 2020, la Corée du Nord a attendu le 1er juin pour commencer l’année scolaire en raison de la pandémie, puis a déclaré des vacances anticipées en juillet alors que les conditions se détérioraient.

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On ne sait pas quand les garderies et les écoles primaires rouvriront cette année, a déclaré un autre habitant de Ryanggang sous couvert d’anonymat pour s’exprimer librement.

“Aujourd’hui est censé être le premier jour de la nouvelle année scolaire pour les élèves qui s’inscrivent à l’école ou entrent dans une nouvelle année”, a-t-elle déclaré. « Les jeunes élèves qui ont obtenu leur diplôme de maternelle cette année et qui devraient entrer pour la première fois à l’école primaire sont vraiment déçus. »

Elle a déclaré que de nombreux parents sont choqués par le retard et beaucoup pensent que le nombre d’élèves touchés par le COVID-19 et les mycoplasmes doit être élevé s’ils prennent de telles mesures.

Traduit par Claire S. Lee. Edité par Eugene Whong et Malcolm Foster.



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