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Les derniers “oubliés du Ségur” en Eure-et-Loir maintiennent leur mobilisation.

Les derniers “oubliés du Ségur” en Eure-et-Loir maintiennent leur mobilisation.

“Ils nous l’ont mise à l’envers ! Il faut continuer de se plaindre.” Ce lundi 3 mars au matin, les représentants syndicaux étaient reçus au conseil départemental d’Eure-et-Loir, pour continuer à demander que la prime Ségur soit remise à tout le monde. Pendant ce temps, une quarantaine de personnes s’est massée place Châtelet, à Chartres. Après une heure de rendez-vous avec la direction des services, les résultats ne sont “toujours pas concluants”, pour les représentants syndicaux.

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“Les solutions que l’on nous propose, c’est que les personnes qui n’ont pas la prime changent de statut. Mais pour quoi faire ? Ce n’est que déplacer le problème”, constate Pascal Marchand, délégué FO Santé 28.

“Un peu moins de 200” personnes concernées dans le département

Depuis le 30 novembre dernier, date à laquelle le versement du complément de traitement indiciaire de 189 euros nets par mois avait élargi à plusieurs catégories d’agents territoriaux, certains personnels des services administratifs, techniques et hôteliers, sont, quant à eux, toujours sur la touche.

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Dans le département, quatre établissements sont concernés : le Centre départemental de l’enfance et de la famille (CDEF) et le Dame de Champhol, le Foyer Gérard Vivien de Courville-sur-Eure ainsi que le Dame de Vernouillet. “Au total, un peu moins de 200 personnes sur le département n’ont pas reçu cette prime”, explique Pascal Marchand. “On est allé à la préfecture, on a questionné l’ARS et là le Conseil départemental. Personne ne trouve cela normal, alors pourquoi rien ne bouge ?”

“On demande une réponse globale et équitable pour tous les services. À poste égal et à statut égal, certaines personnes touchent cette prime alors que 10 kilomètres plus loin, on ne la touche pas, précise Pierre Haurant, responsable du personnel CGT au CDEF de Champhol. C’est violent pour tout le monde, le personnel a l’impression d’être déconsidéré.”

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La CGT et FO continueront à se mobiliser “tant que l’on ne veut pas nous entendre”. Une première action de filtrage était organisée à 7 heures, ce lundi 3 avril au matin, au rond-point Les Propylées, à Chartres, où près de 70 personnes se sont rassemblées selon FO.

D’autres actions sont prévues le reste de la semaine, dès demain, mardi 4 avril, avec un rassemblement et un filtrage au rond-point de la route d’Orléans à Chartres, à partir de 7 heures.

Jade Sauvée

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