L’armée israélienne a intensifié son offensive sur Gaza, y compris en frappant une ambulance qui a entraîné plusieurs décès.
La guerre entre Israël et le Hamas en est à son 28e jour ce vendredi 3 novembre. Cette journée est marquée par des efforts diplomatiques toujours vains pour instaurer une trêve, ainsi que par une intensification des bombardements sur Gaza. Voici les points essentiels à retenir :
– Benyamin Nétanyahou refuse une trêve temporaire avec le Hamas tant que les plus de 240 otages enlevés lors de l’attaque du Hamas et retenus à Gaza ne sont pas libérés. Le chef de la diplomatie américaine, Antony Blinken, en visite en Israël, avait précédemment évoqué la possibilité de pauses humanitaires pour protéger les civils palestiniens, ajoutant que la création d’un État palestinien était le seul moyen d’assurer la sécurité d’Israël.
– Une conférence humanitaire se tiendra à Paris le 9 novembre, mobilisant les principaux acteurs impliqués dans la réponse humanitaire à Gaza, tels que les États, les principaux bailleurs, les organisations internationales et les ONG actives à Gaza. L’Autorité palestinienne est également invitée.
– L’armée israélienne a intensifié son offensive sur Gaza et a éliminé 10 commandants de bataillons du Hamas qui ont joué un rôle clé dans la préparation de l’attaque du 7 octobre, selon le porte-parole Daniel Hagari. De son côté, le Hamas a déclaré qu’une frappe israélienne avait touché une ambulance à l’entrée du plus grand hôpital de Gaza, entraînant la mort de 13 personnes. Les autorités israéliennes ont confirmé que le véhicule avait été ciblé car il était utilisé par une cellule terroriste du Hamas.
– L’Institut français de Gaza a été touché par un tir israélien, ce qui a suscité l’étonnement et l’incompréhension de la France qui a demandé des explications à Israël.
– Plusieurs évacuations ont eu lieu depuis Gaza, notamment vers l’Égypte, concernant des étrangers et des binationaux, dont 96 enfants. 34 Français et leurs familles ont également pu quitter le territoire. Le ministère français des Affaires étrangères estime qu’il y avait une cinquantaine de Français présents dans la bande de Gaza, sans compter leurs familles.
– Le chef du Hezbollah libanais, Hassan Nasrallah, a averti que l’éventualité d’une guerre totale était réaliste. Il a également prévenu les États-Unis, alliés d’Israël, en affirmant que le Hezbollah était prêt à faire face à leur flotte en Méditerranée, avec laquelle ils les menacent, et que celui qui veut empêcher une guerre régionale doit arrêter rapidement l’agression à Gaza.