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Les défis de rentabilité dans le cinéma français et belge

Les défis de rentabilité dans le cinéma français et belge

Les pertes du cinéma français

La sentence de la Cour des comptes est en effet cruelle : “Au final, le dispositif finance des films qui atteignent rarement un taux de rentabilité élevé : seuls 12 films sur 574 films aidés entre 2011 et 2018 génèrent des recettes guichet à la mi-2022 supérieures au coût total des œuvres, soit 2 % de l’ensemble des films soutenus. Deux tiers des œuvres aidées génèrent des recettes en salles qui représentent moins de 20 % de leur coût total.” Le constat est sidérant.

Tout aussi inquiétant : un tiers des films n’ont même pas attiré 20 000 spectateurs dans les salles en 2019, contre “seulement” un quart dix ans plus tôt. La preuve, très clairement, d’un fossé grandissant entre les producteurs qui visent les prix dans les festivals et le grand public, en attente de plus de divertissement.

Les entrées réalisées par les films belges

La situation hexagonale donne froid dans le dos, mais qu’en est-il chez nous ? Difficile à dire, puisqu’il n’existe aucune donnée officielle sur la rentabilité des longs métrages. Mais concernant les entrées en salle, contrairement aux idées reçues, nos cinéastes s’en tirent plutôt pas mal. Sans tutoyer les sommets, pour rester dans les chiffres français, l’an dernier, Personne n’a besoin de savoir de Bouli Lanners a séduit 145 640 spectateurs (et 28 125 en Belgique), Rien à foutre 126 028 (et 11 463 en Belgique), Tori et Lokita des frères Dardenne 71 757 (et 40 052 chez nous), Yuku et la fleur de l’Himalaya 94 734 (et 16 625 dans nos salles), Inexorable de Fabrice Du Welz avec Benoît Poelvoorde 25 974 (et 8.61 en Belgique). En tout, les 25 productions d’origine belge (parmi lesquelles ont ne compte que 11 fictions) et ont attiré 574 122 personnes dans les salles hexagonales, ce qui représente une hausse de 21 % par rapport à l’année précédente.

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Ces films sont-ils rentables en salle pour autant ? Avec un budget moyen, en Belgique, de 2,22 millions d’euros (mais 5,9 millions pour Tori et Lokita), si l’on tient compte d’un prix moyen du ticket de 8,90 euros annoncé par la Fédération des cinémas de Belgique, il faudrait, théoriquement, 247 191 spectateurs au total pour rentrer dans ses frais. Un résultat qu’aucun film francophone belge n’a atteint l’an dernier.

Quelle rentabilité ?

Heureusement, la rentabilité ne se calcule pas qu’en termes d’entrées. Le merchandising, la vente aux télévisions ou la VOD, par exemple, entrent aussi en ligne de compte. Les mécanismes d’aide, comme le tax shelter, changent aussi la donne. Et le prestige, ainsi que les retombées futures, des 330 prix récoltés à l’étranger ne sont pas quantifiables financièrement. Il ne faut donc pas toujours accorder trop de crédit aux chiffres.

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