Son père, Mario, est toujours là et, à l’occasion, chante avec lui.
«Ma mère aussi est présente, on peut dire, même si elle est décédée il y a un peu plus d’un an: son urne est sur le piano. Pour mon père et moi, ces soirées sont réconfortantes. C’est une dose d’amour.»
«La toilette est au deuxième étage à droite juste après la cage de notre rat domestique», dit le chanteur à son public installé sur les tabourets glanés sur Marketplace et des tables à bistro patentées maison.
Comme la copine de l’artiste est seule pour assurer le service ce soir-là, je lui donne un coup de main (tant qu’à être en reportage) et les spectacleurs s’occupent eux-mêmes de distribuer ou débarrasser les plateaux.
Deux spectatrices sont assises dans l’escalier. Tous les billets étaient déjà vendus et elles se sont ajoutées à la dernière minute avec la permission de l’artiste.
«Ça ne ressemble pas à un concert en salle, mais ça me rappelle certains petits bars espagnols à Madrid», dit Marie-Eve Boivin.