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Les codes de diagnostic de la CIM-10 des données administratives identifient la plupart des admissions du SRAS-CoV-2 confirmées en laboratoire, mais manquent de nombreuses sorties du service des urgences

Les codes de diagnostic de la CIM-10 des données administratives identifient la plupart des admissions du SRAS-CoV-2 confirmées en laboratoire, mais manquent de nombreuses sorties du service des urgences

Échantillon d’étude

CCEDRRN est un registre de recherche de personnes consécutives présentant une infection suspectée/confirmée par le SRAS-CoV-2 se présentant dans 51 services d’urgence (SU) urbains et ruraux dans huit provinces canadiennes (Colombie-Britannique, Alberta, Manitoba, Saskatchewan, Québec, Ontario, Nouvelle-Écosse, Nouveau-Brunswick) du 1er mars 2020 à août 20211,2,3. Le registre a obtenu l’approbation éthique pour inscrire les participants dans le registre avec une renonciation au consentement éclairé, nous permettant ainsi de capturer un échantillon complet. Les participants avec un COVID-19 suspecté ou confirmé se présentant à l’un des services d’urgence participants ont été recrutés dans l’étude en utilisant des critères cliniques prédéfinis (plus de détails publiés ailleurs)1,2,3. En résumé, les patients ont été inclus dans l’étude en deux périodes distinctes (selon la province et en fonction de la disponibilité des tests COVID-19 – voir Matériel supplémentaire, tableau A). Les critères de la première période (couvrant la phase précoce de la pandémie jusqu’en avril-mai 2020) comprenaient de la fièvre et un symptôme respiratoire (y compris un syndrome pseudo-grippal, un essoufflement ou une toux) ou une présentation aux urgences et un test de dépistage du SRAS-CoV. 2 à l’urgence. La deuxième période a commencé à la date à laquelle chaque province a élargi ses critères de dépistage, permettant aux cliniciens de tester les patients en fonction de soupçons cliniques ou de politiques. Les critères d’inclusion au cours de cette période comprenaient : (1) les patients testés pour le SRAS-CoV-2 aux urgences ou dans les 24 heures suivant leur arrivée et (2) les patients se présentant aux urgences dans les 14 jours suivant un test positif au SRAS-CoV-2 et présentant présentant des symptômes cliniques du COVID-19. Au cours de cette période, les admissions facultatives non ED ont été exclues. Nous avons exclu les patients sans tests PCR disponibles pour cette étude.

Les données standardisées extraites des dossiers médicaux comprennent les données démographiques, les symptômes, les facteurs de risque du SRAS-CoV-2 (par exemple, voyages, travail, contacts), certaines comorbidités, procédures, médicaments, transcription inverse de l’ARN du SRAS-CoV-2-réaction en chaîne par polymérase (PCR) tests, autres résultats de laboratoire et détails d’hospitalisation pour ceux dont la présentation à l’urgence a abouti à l’admission. Parmi toutes les visites à l’urgence de l’ensemble de données CCEDRRN, 95 % disposent d’au moins un test PCR (un critère d’inclusion pour nos analyses actuelles), y compris des résultats négatifs, positifs et indéterminés/inconnus.

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Le CCEDRRN a l’approbation du CER pour lier les données du registre (via le numéro de santé provincial unique de chaque personne) avec les bases de données administratives électroniques sur la santé avec les codes de diagnostic CIM-10 (y compris U07.1) attribués lors des visites à l’urgence et pendant les hospitalisations en cas d’admission depuis l’urgence (ici les données de sortie inclus les décès survenus pendant le séjour à l’hôpital). Les données administratives ont été consultées via l’Institut canadien d’information sur la santé, ICIS4. L’ICIS est un organisme créé par les gouvernements fédéral, territoriaux et provinciaux du Canada (à l’exception du Québec, qui fournit des données limitées et n’est donc pas inclus dans nos analyses, à l’exception de la description globale du registre CCEDRRN)4. Les bases de données du système de santé de l’ICIS comprennent la Base de données sur les congés des patients (BDCP), qui recueille des renseignements administratifs sur la santé concernant les hospitalisations, et le Système national d’information sur les soins ambulatoires (SNISA), qui saisit les visites aux urgences et aux soins ambulatoires. Au cours de notre étude, les établissements de la province de la Colombie-Britannique n’ont pas fourni de données sur les codes CIM du SNISA ; par conséquent, cette province n’a pas été incluse dans les analyses des personnes libérées de l’urgence.

La sensibilité, la spécificité, la valeur prédictive positive (VPP) et la valeur prédictive négative (VPN), ainsi que les intervalles de confiance (IC) à 95 %, ont été estimés pour l’échantillon du CCEDRRN-ICIS. Nous avons effectué des analyses distinctes pour les visites à l’urgence ayant abouti à une sortie et celles ayant entraîné une hospitalisation à l’urgence.

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Code CIM-10 U07.1

Dans l’échantillon du CCEDRRN-ICIS, nous avons identifié toutes les données administratives, codes de diagnostic U07.1, provenant des visites à l’urgence (et des hospitalisations à l’urgence lorsque cela se produisait). Nous avons ensuite évalué les performances du code U07.1 de la CIM-10 (SRAS-CoV-2 confirmé en laboratoire) par rapport à notre norme de référence, les résultats des tests PCR au cours de l’intervalle de temps de notre étude, c’est-à-dire 0 à 14 jours avant (ou pendant) le Visite à l’urgence ou pendant le séjour à l’hôpital pour les personnes admises à l’urgence. Nous avons limité nos analyses aux visites aux urgences avec au moins un test PCR dans cet intervalle (sauf pendant les premières semaines de la pandémie, l’inscription au CCEDRRN nécessitait un test PCR ; ainsi, environ 95 % de tous les patients du CCEDRRN ont au moins un test PCR pour le SRAS). test CoV-2).

Pour analyser les caractéristiques de fonctionnement du code U07.1 de la CIM-10 liées aux données administratives relatives aux visites à l’urgence et/ou aux codes de diagnostic de sortie de l’hôpital, nous avons défini les vrais positifs (TP) comme étant les visites à l’urgence du CCEDRRN-ICIS dont les données administratives électroniques sur la santé comprenaient les codes de diagnostic de la CIM-10. code U07.1 et avoir eu au moins un test PCR positif à tout moment entre 0 et 14 jours avant (ou pendant) la visite à l’urgence ou pendant le séjour à l’hôpital chez les personnes admises depuis l’urgence. Les personnes ayant effectué plusieurs tests au cours de la période étaient considérées comme un cas réel si au moins un test était positif. Les faux positifs (FP) étaient les visites à l’urgence qui avaient un code de diagnostic de données administratives CIM-10 U07.1 et aucun résultat positif au test PCR SARS-CoV-2 (mais au moins un test avec un résultat négatif ou indéterminé/inconnu) documenté dans le CCEDRRN. celle liée aux 0 à 14 jours précédant (ou pendant) la visite à l’urgence et/ou pendant l’hospitalisation, chez les personnes admises à l’urgence. Les faux négatifs (FN) étaient des visites aux urgences du CCEDRRN-ICIS sans données administratives du code de diagnostic U07.1 de la CIM-10 avec au moins un test PCR positif documenté dans le CCEDRRN dans le même intervalle. Les vrais négatifs (TN) étaient les visites aux urgences sans code CIM-10 U07.1 et sans test PCR positif (au moins un test a été effectué et enregistré comme négatif ou indéterminant).

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Analyses stratifiées et de sensibilité

Comme indiqué précédemment, dans nos principales analyses, nous avons effectué des analyses distinctes pour les participants du CCEDRRN qui sont sortis du service d’urgence et ceux hospitalisés du service d’urgence. Des analyses stratifiées supplémentaires ont été effectuées pour étudier les différences potentielles dans les caractéristiques d’exploitation entre les provinces, selon le sexe et les groupes d’âge (< 50 years, 50–75 years, and >75 ans), périodes calendaires et comorbidités sélectionnées (asthme, fibrose pulmonaire et maladie pulmonaire chronique). Pour les patients hospitalisés, nous avons également stratifié selon le moment du premier test PCR.

Approbation éthique et consentement à participer

Le comité d’éthique de la recherche de l’Université McGill a approuvé cette étude. Les comités d’éthique de la recherche des institutions participantes (voir supplément) ont examiné et approuvé le protocole de l’étude avec renonciation au consentement éclairé pour l’inscription des patients. Toutes les recherches ont été effectuées conformément aux directives et réglementations en vigueur.

2024-03-13 03:29:39
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