Voici une technique étonnante pour éviter les attaques ! Si les poulpes crachent de l’encre sur les prédateurs pour s’échapper, il semblerait que les cachalots aient trouvé une méthode plus… odorante. Des scientifiques ont en effet observé certaines de ces baleines projeter “une grosse bulle sombre de crottes” pour empêcher une attaque imminente d’orques au large de la côte sud de l’Australie occidentale.
Une défense originale…
Comme le rapporte ABC News Australia, des scientifiques se trouvaient à bord d’un bateau accueillant des touristes pour explorer le Canyon de Bremer, un haut lieu d’observation des baleines, au sud-est de l’Australie. Le lieu est également connu pour accueillir le plus grand rassemblement d’orques de l’hémisphère sud.
Le média australien détaille que les passagers du bateau ont d’abord remarqué une “grande bulle sombre” surgissant à la surface de l’eau. Ils ont tout d’abord pensé qu’il s’agissait du sang d’un des cachalots. Mais en examinant plus attentivement la substance, les scientifiques ont réalisé qu’il s’agissait en réalité… de crottes de baleine.
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Les chercheurs expliquent ainsi avoir vu un “nuage de diarrhée imprégner l’eau, et ce mécanisme de défense rarement observé semble avoir aidé le groupe de cachalots à échapper à ce qui aurait pu être une attaque mortelle par au moins 30 épaulards”.
“C’est ce qu’on appelle la défécation de défensea déclaré à ABC News Australia Jennah Tucker, biologiste marine chez Oceans Blueprint. Lorsque les animaux défèquent, ils passent leur énorme queue dans leurs crottes pour chasser ou rendre confus les attaquants.”
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… mais efficace
Les scientifiques ont également noté que le groupe de cachalots formait un cercle, leurs têtes collées les unes aux autres, tandis qu’ils déployaient leurs queues à l’unisson, afin de déployer leurs excréments vers les orques.
“C’est ce qu’on appelle une rosette, un autre mécanisme défensif qu’ils utilisent lorsqu’ils sont attaqués”a expliqué Jennah Tucker. Selon la spécialiste, les cachalots avaient l’air en détresse et épuisés. Mais leur technique a fonctionné, puisque “les orques ont nagé à la recherche d’eaux plus fraîches”.
À noter, enfin, que les attaques d’orques contre les cachalots sont très rares – mais pas inexistantes, d’où la nécessité pour ces cétacés de posséder une stratégie de défense efficace et rusée, face à des prédateurs particulièrement intelligents.
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“Les cachalots sont considérés comme un superprédateur et, historiquement, on pensait qu’ils étaient quasiment immunisés contre les attaques d’épaulards, » conclut Jennah Tucker. C’est en fait assez aventureux pour les orques d’essayer de s’attaquer aux cachalots. Elles jouent dans la cour des grands en faisant cela.”
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