René Benko, connu comme magnat de l’immobilier, est au centre de graves allégations et enquêtes judiciaires. C’est la présomption d’innocence. Sa belle-mère Brigitte W. porte désormais de graves allégations contre lui dans une interview au journal « Bild » : « Mon gendre René a sa place en prison ! »
Brigitte W., qui habite près d’Innsbruck, décrit la profonde déception qui s’est accumulée au fil des années. « René a sa place derrière les barreaux. «Tout l’argent lui est monté à la tête», explique-t-elle lors de l’entretien.
Des dettes de plusieurs centaines de millions d’euros
Benko est accusé d’avoir mis au chômage des milliers d’employés de la Galeria Karstadt Kaufhof et d’avoir accumulé des dettes s’élevant à des centaines de millions d’euros en raison de son échec commercial avec l’empire Signa. Malgré les affirmations de ses avocats selon lesquelles il serait désormais sans le sou, Brigitte W. en doute fortement. «Personne n’a à se soucier de la prospérité de Nathalie et René», a déclaré la belle-mère.
La relation avec sa fille Nathalie, l’épouse de Benko, a également radicalement changé au fil des années. Brigitte se souvient du début de leur relation, lorsque Nathalie lui a raconté qu’elle avait rencontré Benko lors d’une soirée et qu’elle avait d’abord pensé qu’il n’était pas son genre. « Il a demandé à un chauffeur de venir la chercher. Je lui ai prêté mes sacs et mes vêtements de créateurs pour sortir avec lui. Et il a commencé à faire du jogging et à se couper les cheveux. Tout pour Nathalie.
Cependant, la relation étroite entre la mère et la fille a changé avec le mariage de 2010, un mariage auquel la mère de la mariée n’était même pas invitée. « À partir de ce jour, elle n’était plus là. « Mon monde s’est effondré à ce moment-là », dit-elle tristement, ajoutant : « J’ai perdu ma fille à cause de tout cet argent. »
C’est pourquoi René Benko fait l’objet d’une enquête
Ces déclarations soulignent les profondes fractures familiales et sociales nées du déclin financier et juridique de René Benko.
Benko lui-même vit apparemment toujours dans la villa qu’il a construite à Igls près d’Innsbruck, sur laquelle l’État autrichien a enregistré en décembre un privilège de douze millions d’euros.