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Les Britanniques ne laisseront pas la neige et les grèves voler Noël

Les Britanniques ne laisseront pas la neige et les grèves voler Noël

Commentaire

Les détaillants britanniques et les opérateurs hôteliers viennent de sortir un morceau de charbon de leur bas de Noël.

À moins de deux semaines des vacances, ils ont souffert de la neige dans une grande partie du Royaume-Uni lundi, suivie de grèves ferroviaires mardi et mercredi. Mais bien que ces balles courbes n’aident pas les entreprises, elles ne bouleverseront pas les dépenses des Fêtes.

La neige n’est jamais bonne pour les magasins, car les gens ne peuvent pas sortir pour acheter des cadeaux et les commandes en ligne sont retardées, et les grèves sur le réseau ferroviaire rendent les déplacements encore plus difficiles. Cette semaine, le commerce dans le centre de Londres a fait les frais de la perturbation.

Le nombre de visiteurs a baissé de 25% dans le West End de Londres entre lundi et mercredi, par rapport à la semaine précédente, selon la New West End Company, qui soutient le célèbre quartier commerçant. Au cours des cinq semaines consécutives précédentes, le nombre de visiteurs avait augmenté.

Mais c’était une image similaire ailleurs. Dans toutes les destinations britanniques, le trafic piétonnier était de 8,6% inférieur entre lundi et mercredi par rapport à la semaine précédente, selon Springboard. Les rues principales ont été les plus touchées, les parcs commerciaux et les centres commerciaux se portant mieux, selon le fournisseur de données. Le Back to the Office Benchmark de Springboard dans le centre de Londres, qui suit le trafic piétonnier dans les zones proches des bureaux, a baissé de 30,8% d’une semaine sur l’autre.

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Heureusement, les averses de neige sont arrivées dimanche soir. Bien que le lundi matin soit l’heure de pointe des déplacements, il n’est généralement pas très important pour faire du shopping. De plus, les Britanniques ont tendance à s’approvisionner avant une vague de froid, ce qui peut profiter aux ventes des supermarchés. Les dernières températures glaciales étaient cependant quelque peu inattendues, laissant à chacun moins de temps pour acheter ses produits de base.

Le froid peut aider les chaînes de vêtements, qui reposaient sur des tas de manteaux, de bottes et de chandails invendus. Certains, comme Marks & Spencer Group Plc, avaient commencé à réduire leurs stocks, mais les températures glaciales devraient aider à éliminer l’arriéré.

Mais plus important encore, les consommateurs ont pris l’habitude d’adapter leur comportement, qu’il s’agisse de baisser leur chauffage ou d’acheter du papier toilette moins cher pour réduire leur facture d’épicerie. Non seulement cela explique pourquoi la demande résiste mieux que prévu malgré la pression sur le niveau de vie, mais cela atténue également une partie de l’impact des grèves sur les détaillants et les opérateurs hôteliers.

Alors que certaines réservations de restaurants auront été annulées et que le commerce sans rendez-vous aura été épuisé par les températures glaciales, un opérateur de restauration décontractée m’a dit qu’il avait vu peu d’impact des événements de cette semaine.

Les pubs ont connu une activité soutenue lors de la Coupe du monde, et maintenant les restaurants et les bars voient un retour des fêtes de Noël au bureau. Les événements d’entreprise sont de retour, ce qui se traduit par des réservations plus importantes et plus lucratives. Bien que certains rassemblements aient pu être affectés par les grèves, après que de nombreux plans de 2021 ont été détruits par omicron, il semble que les fêtards aient largement pris des dispositions pour s’assurer qu’ils peuvent toujours assister à leurs festivités.

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Avec un peu plus d’une semaine avant Noël et de nombreuses personnes qui terminent leur travail au cours des prochains jours, le commerce passera désormais des réunions de bureau aux occasions familiales. Ils peuvent être plus locaux et donc moins susceptibles d’être perturbés par les transports.

Ce week-end sera également la dernière grande occasion d’achat de cadeaux avant les vacances. S’ils le peuvent, les Britanniques peuvent choisir de se rendre en voiture dans des parcs commerciaux hors de la ville au lieu de prendre à nouveau le train vers les centres-villes ce week-end. L’autre facteur à considérer est les grèves postales. La demande en ligne a chuté avec la réouverture des magasins, il devrait donc y avoir suffisamment de capacité dans le réseau de messagerie pour faire face aux livraisons. Mais l’action du personnel de Royal Mail pourrait encourager certains acheteurs à se diriger simplement vers des magasins physiques.

L’une des victimes des perturbations de cette semaine pourrait être la vente de cartes de Noël et de timbres. Qui veut envoyer une carte alors qu’elle risque de ne pas arriver à temps ? L’opérateur de cartes de vœux en ligne Moonpig Group Plc a déclaré la semaine dernière que ses commandes avaient été affectées pendant les jours de grève.

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Dès la semaine prochaine, l’attention se tournera vers les courses alimentaires. Cela a tendance à être local et devrait donc être moins affecté par les perturbations des transports.

Malgré les sombres perspectives économiques, jusqu’à présent, il y a eu relativement peu d’impact sur le commerce de détail et l’hôtellerie. Oui, le coût de la vie a augmenté, mais l’emportent sur cela : le premier Noël sans restrictions Covid depuis trois ans, les économies persistantes liées à la pandémie et le fait que les consommateurs veulent profiter encore plus des festivités lorsque les temps sont durs.

Le sentiment changera au cours de la nouvelle année lorsque les factures de carte de crédit et de chauffage arriveront, bien sûr. Et avec la vague de froid obligeant de nombreuses personnes à enfin allumer le chauffage, cette gueule de bois pourrait être encore plus dure.

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Cette colonne ne reflète pas nécessairement l’opinion du comité de rédaction ou de Bloomberg LP et de ses propriétaires.

Andrea Felsted est une chroniqueuse de Bloomberg Opinion couvrant les biens de consommation et l’industrie de la vente au détail. Auparavant, elle était reporter pour le Financial Times.

Plus d’histoires comme celle-ci sont disponibles sur bloomberg.com/opinion

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