Les BRICS plus six sont-ils une nouvelle alliance contre l’Occident ?

Les six nouveaux venus dans le groupe des BRICS ont surpris de nombreux observateurs. Il reste à voir si les onze membres différents parviendront même à s’entendre sur des positions de fond.

EIl n’y a pas si longtemps, les investisseurs s’intéressaient particulièrement aux BRICS. En 2001, Jim O’Neill, économiste en chef de la banque d’investissement Goldman Sachs, a inventé l’abréviation BRIC pour désigner les grands marchés émergents du Brésil, de la Russie, de l’Inde et de la Chine. Le « S » – Afrique du Sud – n’a été ajouté qu’en 2010, un an après la vague fusion des quatre États.

Rares sont ceux qui auraient prédit à l’époque que le groupe gagnerait un jour en importance géopolitique, se positionnerait comme la « voix du Sud global » et ferait plus que doubler le nombre de ses membres. À partir du 1er janvier 2024, six États – l’Argentine, l’Égypte, l’Éthiopie, l’Iran, l’Arabie saoudite et les Émirats arabes unis – rejoindront les cinq.