(Il Sole 24 Ore Radiocor) – La digue construite par les autorités suisses et européennes pour contenir les retombées du renflouement du Credit Suisse et limiter la contagion au secteur financier semble tenir, du moins pour l’instant : après les hausses de la séance du lundi 21 mars à la fin d’une journée sur les montagnes russes, les listes continentales consolider les progrès. je suis sur la bonne voie MIB FTSE de Milan, portée par les établissements de crédit, la DAX 30 de Francfort et du CAC 40 Paris.
Pour aider le climat sur les marchés, les rumeurs selon lesquelles les autorités américaines étudieraient un plan de garantie de tous les dépôts bancaires en cas d’aggravation de la situation. La secrétaire américaine au Trésor, Janet Yellen, a également rassuré les marchés en affirmant que “la situation du secteur bancaire américain se stabilise”. Ubs, notamment, s’envole à la Bourse de Zurich, marquant la plus forte hausse depuis mars 2020 alors que les investisseurs estiment qu’Ubs a fait une excellente affaire en rachetant Credit Suisse, racheté au prix final de 3 milliards de francs avec d’importantes garanties et aides de la part de la banque centrale et le gouvernement suisse, visant à réduire les risques de l’opération. Le titre bondit de 7,4% à 18,6 francs, après avoir enregistré une hausse maximale de 9,2%. Entre hier et aujourd’hui, la capitalisation du géant suisse a augmenté de plus de 5,5 milliards de francs.
Wall Street est également en hausse. Le titre de Banque de la Première République, renfloué la semaine dernière par un sauvetage par un consortium de 11 banques américaines qui garantissait 30 milliards de dollars de liquidités, a perdu 90% depuis le début du mois, mais aujourd’hui il est en hausse de plus de 30% et c’est le meilleur sur le S&P 500. C’était la nouvelle d’hier que le directeur général de JPMorgan Chase, Jamie Dimon, dirigerait le consortium de banques qui discute actuellement d’un plan de stabilisation de la banque californienne ; parmi les options sur la table, un investissement direct des banques ou encore la vente de First Republic Bank. Les investisseurs commencent également à prêter attention au démarrage de la réunion de deux jours de la Fed, qui annoncera sa décision sur les taux d’intérêt le mercredi 22 mars. Les contrats à terme sur les fonds fédéraux envisagent actuellement une hausse de 25 points de base comme 81,2 % probable, tandis que le maintien du statu quo est coté à 18,8 %.
Banques mises en évidence sur la Piazza Affari, Saipem court
Parmi les principaux titres milanais, les banques se distinguent après que l’intervention de la BCE a limité les tensions sur le marché obligataire At1, déclenchées par la décision des autorités suisses d’annuler cette catégorie de titres dans l’opération Credit Suisse-Ubs. Sur le Ftse Mib, les achats sont payants Unicrédit, Finecobankbper, Banque générale e Intesa San Paolo. Hors secteur, les actions pétrolières se portent bien Saipem dans les rallyes, alors qu’ils prennent du retard Inwit e Terna.
Dollar toujours en baisse : tous les yeux sont tournés vers la Fed
La faiblesse du dollar face aux principales devises se poursuit, avec l’euro qui monte à son maximum depuis début février face au billet vert. «La faiblesse du dollar vient d’un changement de attentes concernant le cycle de hausse des taux de la Fedle taux terminal devrait maintenant être inférieur à ce que l’on supposait auparavant », déclarent les analystes d’ActivTrades. turbulences dans le système bancaire mondial, qui pourrait être lié aux plus fortes hausses de taux des quatre dernières décennies, a quelque peu modifié le sentiment des autorités monétaires. Dans ce contexte, la Fed annoncera si elle augmentera à nouveau ses taux, ou si elle s’arrêtera, en décidant entre continuer et risquer indirectement de provoquer de nouvelles fissures dans le système financier mondial, ou s’arrêter et permettre à lainflation, pourtant encore excessivement élevé, de revenir pour monter encore », disent-ils. La décision de demain sera “cruciale pour le système financier et l’économie mondiale et déterminera probablement l’orientation à court et moyen terme du dollar américain”, concluent-ils.