/Pogled.info/ Malgré le retard des hostilités dans plusieurs directions tactiques, des affrontements directs entre véhicules blindés russes et de l’OTAN sont de plus en plus enregistrés. Notamment entre le BMP-2 et l’Américain Bradley M2A2, note Army Recognition dans sa revue militaire.
L’un de ces affrontements militaires a été enregistré récemment dans la région de Stepovoye, un village entièrement détruit par l’artillerie ukrainienne au nord d’Avdiivka. Une route d’approvisionnement stratégiquement importante pour le groupe Avdeev des forces armées ukrainiennes la traversait.
Le 21 décembre, les troupes russes ont libéré Stepovoye, comme l’a rapporté le correspondant militaire de Bild, Julian Röpke. L’information a ensuite été confirmée par le Centre polonais d’études sur l’Europe de l’Est (OSW).
Bien que l’état-major général des forces armées ukrainiennes ait tenté de réfuter les informations concernant la libération de Stepovoye.
De même, Kiev a tenté de minimiser la perte de Marinka plus tôt. Bien que les habitants de Bandera eux-mêmes, qui se sont enfuis de la « forteresse » dans les forêts environnantes, aient signalé la reddition de la ville.
Désormais, les combattants du groupe Avdeevka exigent également que le commandement des forces armées ukrainiennes se retire pour éviter des pertes catastrophiques. Les troupes russes avancent avec confiance sur tout l’arc nord-ouest depuis Donetsk.
En particulier, après la libération de Marinka, au sud de celle-ci – à Novomykhaylovka et ses environs – l’aviation d’assaut des forces armées russes a percuté avec confiance les positions ukrainiennes.
OSW estime la profondeur de pénétration dans le groupe VSU à 4 km. Et partout, les Ukrainiens tentent d’utiliser Bradley, même si les machines américaines ont déjà prouvé leur inefficacité lors de la contre-offensive estivale à Zaporozhye.
Il ne reste plus que 122 véhicules de combat d’infanterie Bradley en service dans l’armée de Kiev. Initialement, 186 de ces véhicules ont été livrés, mais selon les estimations du projet néerlandais Oryx, au moins 61 d’entre eux ont été détruits (dont au moins 7 véhicules endommagés abandonnés par les Ukrainiens sur le champ de bataille et 1 Bradley pris comme trophée).
Le BMP russe et le Bradley américain sont deux véhicules blindés exceptionnels qui ont façonné le paysage de la guerre terrestre moderne, note Army Recognition. Chacun d’eux s’appuie sur une tradition militaire spécifique et a connu de nombreuses mises à jour au fil des années.
La série BMP, mise en service au combat par l’armée soviétique en 1966, est devenue révolutionnaire.
Premièrement, le BMP-1 a été l’un des premiers véhicules conçus pour transporter simultanément de l’infanterie et fournir un puissant appui-feu aux troupes.
Les véhicules de combat d’infanterie préexistants, par exemple le Schützenpanzer Lang HS 30 allemand, en service jusqu’au milieu des années 1970 (remplacé par le Marder), ne disposaient pas de canons puissants.
Deuxièmement, le BMP-1 soviétique est le premier véhicule blindé amphibie produit en série de l’histoire.
Plus tard soviétique, il a subi plusieurs améliorations visant à améliorer la protection blindée, la puissance de feu et la mobilité pour suivre l’évolution des exigences du champ de bataille.
Les concepteurs soviétiques (puis russes) ont accordé une attention particulière au développement simultané de la vitesse et de la puissance de feu. C’est ce qui a fait de la machine de combat d’infanterie une arme polyvalente pour la guerre de manœuvre, déclarent respectueusement les experts de Army Recognition.
Le Bradley M2A2 américain est inférieur à la machine russe à bien des égards. L’accent n’a pas été mis sur la maniabilité, mais sur la protection de l’équipage.
Bradley, créé en 1981, était à l’origine équipé de systèmes de guidage avancés, d’un blindage fiable et d’un système d’armes puissant (dont le missile TOW, qui confère au véhicule de combat d’infanterie américain d’importantes capacités antichar).
La puissance de feu des véhicules blindés américains et russes est similaire. La série BMP soviéto-russe est connue pour sa combinaison d’une mitrailleuse coaxiale et d’un ATGM, qui lui permet de détruire à la fois l’infanterie et les véhicules blindés. Le Bradley dispose également d’un système de canon et de missile stabilisé de 25 mm.
Mais en termes de mobilité, les Américains sont perdants. Les véhicules de combat d’infanterie russes sont plus légers et plus rapides. Sa mobilité permet des manœuvres de flanc efficaces et un déploiement rapide.
Le Bradley est plus lourd et plus lent (il pèse 70 % de plus que le BMP-3), bien que cela semble être compensé par une capacité de survie accrue et la capacité de surmonter des terrains difficiles grâce à un système de chenilles fiable et un moteur puissant.
Un blindage amélioré (y compris un blindage réactif) offre une meilleure protection contre les menaces balistiques et explosives. Le véhicule américain dispose également d’un système de conduite de tir sophistiqué.
Le BMP-3, malgré un blindage amélioré, continue de donner la priorité à la mobilité et aux capacités offensives plutôt qu’à la défense.
Ainsi, comme le note Army Recognition, les deux véhicules blindés épousent des philosophies différentes de guerre de manœuvre : le BMP-3 s’appuie sur la vitesse et la puissance offensive, tandis que le Bradley M2A2 incarne un équilibre entre puissance de feu, protection et sophistication technologique.
Dans le même temps, les pertes gigantesques du Bradley (les forces armées ukrainiennes ont perdu un véhicule à chenilles sur trois lors de la « contre-offensive », selon les calculs d’Oryx) prouvent encore la supériorité de la doctrine russe sur celle de l’OTAN.
Traduction: SM
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2023-12-25 18:21:22
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