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Les allergies augmentent mais seulement 2% des Italiens se font vacciner

Les allergies augmentent mais seulement 2% des Italiens se font vacciner

2023-10-30 20:04:31

Pour les personnes allergiques, le vaccin ad hoc peut être une bouée de sauvetage, mais sur 6 millions d’Italiens allergiques qui pourraient en bénéficier – sur un total de 12 millions – seuls 2% optent pour l’administration, également en raison du manque de remboursement en diverses régions. Un « paradoxe », estiment les allergologues, qui expose les gens à des risques élevés et entraîne un coût important pour le NHS. C’est pourquoi, à l’occasion du congrès de la Société italienne d’allergologie, d’asthme et d’immunologie clinique (Siaaic) à Bologne, les spécialistes demandent que le problème de santé des allergies, aujourd’hui « banalisé », devienne une priorité de l’agenda politique.

En Italie, l’immunothérapie spécifique, c’est-à-dire le vaccin, reste donc une chimère pour des millions de patients, même si les directives internationales l’indiquent comme la meilleure thérapie pour une personne allergique sur deux, tant pour les allergies respiratoires que pour celles aux piqûres d’insectes. C’est en effet le seul traitement capable d’arrêter l’escalade des symptômes inflammatoires qui conduisent à l’asthme, une maladie qui dans notre pays, dans les cas les plus graves, fait près de 300 victimes chaque année.

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Aujourd’hui, l’utilisation du vaccin est fortement limitée, surtout par les coûts, car dans la plupart des régions (pratiquement toutes les régions du centre et du sud) ce traitement est entièrement supporté par les patients, avec un coût de 500/600 euros par an. Le manque de connaissance des maladies allergiques et l’absence d’un réseau de soins adéquat pèsent également lourd. Pourtant, la propagation des allergies ne cesse de croître.

Les chiffres des allergies respiratoires

Selon l’OMS, environ 350 millions de personnes dans le monde souffrent d’allergies respiratoires. Il y a plus de 1 000 décès par jour dus à l’asthme dans le monde, environ 300 par an en Italie, dont beaucoup pourraient être évités si les patients étaient traités efficacement. On prévoit que d’ici 2050, près de la moitié de la population souffrira d’une forme d’allergie, en raison du changement climatique et de la pollution. Dans notre pays, environ 10 % des moins de 14 ans souffrent d’asthme et 80 % d’entre eux sont allergiques. Les coûts directs de l’asthme représentent 1 à 2 % des dépenses de santé italiennes.

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L’utilité des vaccins

L’immunothérapie allergénique spécifique, c’est-à-dire le vaccin, est “une thérapie désensibilisante qui peut réellement changer le cours de la maladie – explique-t-il. Mario Di Gioacchino, président du Siaaic -. Elle consiste à augmenter progressivement les doses de l’allergène auquel le patient est sensibilisé. De cette manière, une tolérance immunitaire active se développe, avec la production d’anticorps protecteurs contre l’allergène lui-même.

Cet effet se maintient pendant de nombreuses années après l’arrêt du traitement qui dure 3 à 4 ans. »

Peu de vaccinations : les raisons

Cependant, de nombreuses raisons limitent l’utilisation des vaccins. « Certes, le problème des coûts, dans les Régions où ce traitement est entièrement supporté par les patients, représente une forte limitation – déclare Di Gioacchino -. Il existe une situation inégale en raison de l’absence de législation qui réglemente de manière uniforme le remboursement. La décision de fournir ou non des vaccins et dans quelle mesure dépend de chaque région, avec une divergence inacceptable dans le traitement d’une maladie chronique dont le traitement devrait plutôt être inclus dans la Lea”.

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Les demandes des sociétés scientifiques

Par ailleurs, même si les maladies allergiques touchent désormais 20 % de la population et sont en constante augmentation, entraînant une charge de santé importante, « les soins allergiques sont partout fortement réduits », souligne l’expert.

Les sociétés savantes du secteur demandent donc que les allergies trouvent une place à l’agenda gouvernemental : « Nous espérons que la Mission 6 du Pnrr réserve une attention particulière au rôle du spécialiste en Allergologie, considérant un manque grave que la figure de l’allergologue soit jamais inclus parmi les professionnels appelés à porter assistance dans les foyers de la communauté”, souligne le président du Siaaic. “Nous insistons ensuite sur l’inclusion des vaccins parmi les traitements autorisés par l’Aifa comme seule thérapie capable de modifier l’histoire naturelle des allergies et – conclut-il – la mise en place d’un réseau national de surveillance des pollens allergènes et des spores fongiques”.

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