L’entraîneur national israélien de football, Alon Hazan, dans une interview avant la qualification pour le Championnat d’Europe

L’entraîneur national israélien Alon Hazan parle dans une interview du sport et de la politique pendant la guerre, de « l’horreur » des civils tués et de la manière de gérer les protestations avant le match de qualification pour le Championnat d’Europe contre l’Islande.

M. Hazan, en tant qu’entraîneur de l’équipe nationale israélienne de football, votre priorité lors du match contre l’Islande ce jeudi (20h45, DAZN) est de vous qualifier pour les Championnats d’Europe en Allemagne. Quelle importance le football a-t-il en Israël en temps de guerre ?

Je pense que le football est très important pour le pays et pour les gens, car nous n’avons pas beaucoup d’endroits où nous pouvons nous rencontrer de manière aussi diversifiée. Cela arrive dans toutes les villes dès qu’on joue au football. Peu importe que quelqu’un soit chrétien, musulman ou juif. Cela se déroule sans frontières, sans politique. Nous avons donc ici une culture du football qui peut rassembler toutes les personnes ayant des valeurs différentes et des parcours différents. Nous pouvons être ici dans un endroit où les gens peuvent se rencontrer sans aucun problème. Et en Israël, nous avons vu à quel point cela peut être une réussite dans le football : « Venez jouer. Assurez-vous de bien faire votre travail de footballeur et un jour, vous pourrez vous aussi faire partie de l’équipe nationale. Chaque citoyen du pays est reconnaissant que nous ayons, par exemple, des joueurs arabes talentueux dans l’équipe nationale. Et à l’heure actuelle, ce serait un signal d’espoir important pour notre pays si nous nous qualifions pour les Championnats d’Europe.