Nouvelles Du Monde

L’enquête annuelle de “Freedom House” sur la prospérité et la liberté

L’enquête annuelle de “Freedom House” sur la prospérité et la liberté

2024-04-12 11:22:26

Le niveau de liberté est en baisse dans le monde depuis 18 ans. En 2023, 52 pays ont enregistré une baisse et 21 pays ont enregistré une amélioration.

Le journaliste influent Martin Wolf a récemment examiné le lien entre liberté et prospérité dans le Financial Times. En gros, plus il y a de liberté, plus grande est la prospérité.

La Suisse et la Finlande sont championnes du monde

La prospérité est mesurée par le produit intérieur brut par habitant ajusté au pouvoir d’achat (en dollars américains par habitant en 2023). Ici, la Suisse est championne du monde absolue avec 73’100$, et ce avec un indice de liberté de 96 (maximum 100).

Les quatre pays nordiques font encore mieux en matière de liberté (indice 99). Mais cela s’accompagne d’un niveau de prospérité vingt pour cent inférieur à celui de la Suisse. Nos quatre grands pays voisins atteignent un indice de liberté moyen de 91 avec trente pour cent de prospérité en moins.

La Finlande est championne du monde dans la discipline de la liberté avec un score maximum de cent.

La plus grande exception dans l’étude est celle des Émirats Arabes Unis, qui, en tant que pays exportateur de pétrole, atteint presque le niveau de la Suisse (72 600 $) en termes de prospérité de ses quelque dix millions d’habitants, mais est l’un des pays les moins riches. pays libres dans l’indice de liberté avec une valeur de treize.

Comment mesure-t-on la liberté ?

Lire aussi  Jokowi encourage la collaboration alimentaire mondiale contre le changement climatique

Freedom House attribue à chaque pays 25 indicateurs avec des valeurs comprises entre zéro et quatre points, ce qui donne un score maximum de cent. Les indicateurs sont répartis dans les catégories « droits politiques » (0 – 40) et « libertés civiles » (0 – 60). Freedom House divise les pays en trois catégories en fonction de leurs scores globaux : « libre », « partiellement libre » ou « pas libre ». Les gens peuvent avoir des opinions différentes sur les différents critères. Ce qui me semble crucial : chaque pays est responsable de la liberté de ses résidents.

La méthodologie est largement dérivée de la Déclaration universelle des droits de l’homme, adoptée par l’Assemblée générale des Nations Unies en 1948. Freedom House évalue les droits et libertés réels dont jouissent les individus. Les garanties juridiques ne suffisent pas à garantir le respect des libertés civiles au niveau local. Les lois et les pratiques réelles sont prises en compte dans l’évaluation. Une grande importance est accordée à la mise en œuvre.

Des leçons pour le monde

Les chiffres semblent clairs : plus il y a de liberté, plus grande est la prospérité. Les habitants des pays libres sont économiquement mieux lotis que ceux des pays non libres. Cela parle en faveur de la démocratie. Néanmoins, les régimes et pratiques autocratiques sont en hausse. La liberté mondiale a chuté pour la dix-huitième année consécutive en 2023. La baisse de l’indice de liberté au cours des dix dernières années a été de plus de vingt pour cent dans les pays suivants : Nicaragua, Turquie, Hong Kong, Venezuela, Hongrie.

Lire aussi  Virus respiratoire chez les enfants en hausse ; lits pédiatriques presque pleins

Mais Freedom House montre également une baisse de la liberté de plus de cinq pour cent dans les pays libres comme la Pologne, les États-Unis, Israël, la France, l’Espagne et la Grande-Bretagne.

Quelles leçons pouvons-nous tirer de cette évolution pour le monde : de préférence aucune ! Améliorer le monde n’est pas notre problème. Nous nous limitons à la Suisse.

La menace de l’État de surveillance

L’une des plus grandes menaces pour la liberté civile à l’avenir vient de l’État de surveillance. Le progrès numérique favorise les systèmes autocratiques et dictatoriaux. On connaît la politique chinoise qui exploite toutes les possibilités numériques pour un contrôle global de la population, de la reconnaissance faciale automatique à l’évaluation des flux de paiement numériques.

Les tendances et les efforts dans les pays encore libres ne sont pas fondamentalement différents. Dans leur livre récemment publié « Automated Democracy », Bruno S. Frey et Christian R. Ulbrich proposent sept mesures pour rendre les institutions démocratiques centrales numériquement pérennes.

La menace de l’UE

La dépendance de la démocratie suisse et de la liberté de ses citoyens à l’égard des organisations internationales, en particulier de l’UE, est grande.

Il est bien connu que les droits politiques des Suisses seraient sévèrement limités par les traités « bilatéraux » avec l’UE envisagés par le Conseil fédéral et certains acteurs de l’économie. Le droit étranger supplanterait le droit suisse. Les instruments démocratiques suisses tels que les initiatives et les référendums deviendraient obsolètes. Que la population suisse, championne du monde en matière de prospérité, soit d’accord avec cela est une hypothèse très audacieuse.

Lire aussi  NS pense que «les pires foules ont été», le syndicat craint que le pire soit encore à venir | À PRÉSENT

La menace de l’Organisation mondiale de la santé (OMS).

Depuis 2021, la Suisse négocie avec d’autres pays une adaptation du Règlement sanitaire international et un nouvel accord sur la pandémie.

Il semble que le Conseil fédéral veuille ou ait voulu conclure les accords de sa propre autorité. Les deux accords restreignent massivement notre démocratie et transfèrent les pouvoirs législatifs à une organisation prétendument internationale, largement financée par des fonds tiers. La Fondation Bill & Melinda Gates est la plus importante.

Aucune menace de la part de la Cour européenne des droits de l’homme

La dernière menace pour nos droits démocratiques viendrait de la décision de gauche des juges de Strasbourg sur la politique climatique suisse. Les « seniors climatiques » suisses ont intenté une action en justice parce qu’ils ne bénéficient pas d’une protection suffisante de la part de l’État contre le réchauffement climatique.

La NZZ les qualifie de « femmes de paille proposées par l’organisation écologiste Greenpeace ». La décision absurde du tribunal ne nuit pas à la Suisse, mais elle nuit encore davantage à la mauvaise réputation du tribunal de Strasbourg. Et plus la réputation est mauvaise, plus l’institution est hors de propos.



#Lenquête #annuelle #Freedom #House #prospérité #dans #liberté
1713142880

Facebook
Twitter
LinkedIn
Pinterest

Leave a Comment

This site uses Akismet to reduce spam. Learn how your comment data is processed.

ADVERTISEMENT