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L’effet de l’empagliflozine sur le métabolisme cardiaque dans l’insuffisance cardiaque : résultats de l’étude EMPA-VISION.

L’effet de l’empagliflozine sur le métabolisme cardiaque dans l’insuffisance cardiaque : résultats de l’étude EMPA-VISION.

Pourquoi est-ce important ?

Les iSGLT2 constituent un traitement de référence dans l’insuffisance cardiaque à fraction d’éjection réduite (ICFEr, FEVG ≥ 50%) ou préservée (ICFEp), mais le mécanisme sous-jacent n’est pas clairement identifié. L’effet du traitement sur la pression artérielle ne pouvant expliquer à lui seul l’amélioration du pronostic cardiaque, l’identification des autres mécanismes est en cours d’étude. L’hypothèse a été avancée que la baisse de l’utilisation du glucose et l’augmentation parallèle de la mobilisation des lipides mènent à une hypercétonémie modérée conduisant à l’utilisation préférentielle de bêta-hydroxybutyrate par le cœur, et donc une amélioration du fonctionnement des cardiomyocytes. Cette étude prospective, randomisée en double aveugle, visait à vérifier les bases de cette hypothèse d’épargne énergétique en étudiant le métabolisme cardiaque.

Méthodologie

L’étude EMPA-VISION comprenait deux cohortes de patients atteints d’ICFEr et d’ICFEp, dont la sévérité était comprise entre les classes II-IV de la NYHA. Les patients ont été randomisés entre l’empagliflozine 10mg et le placebo pendant 12 semaines. Dans le cadre de cette étude, plusieurs mesures exploratoires ont été définies et évaluées au cours de l’étude, et une spectrométrie de masse a été effectuée autour de 19 métabolites. Le métabolisme énergétique au repos et après épreuve de stress à la dobutamine, ainsi que le rapport phosphocréatine/ATP ont été mesurés, ainsi que des biomarqueurs sanguins relatifs aux effets du médicament sur le métabolisme ou sur l’activation neurohormonale.

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Principaux résultats

Un total de 72 patients a été recruté, répartis également entre les deux cohortes ICFEr et ICFEp, et entre l’empagliflozine et le placebo (âge moyen 64-72 ans, 50-68,4% d’hommes, NYHA classe II pour 70,6 à 94,7%).

Après 12 semaines, aucune différence significative n’a été observée concernant le rapport phosphocréatine/ATP au repos dans les deux cohortes, entre ceux sous empagliflozine et ceux sous placebo. De même, aucune différence significative des mesures n’a été observée après l’épreuve de stress sous dobutamine.

Aucune différence entre les bras empagliflozine et placebo n’a été observée concernant le dosage des triglycérides du myocarde en spectroscopie par résonance magnétique.

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