Depuis que je me souviens, chaque fois qu’on m’a demandé quelle nouvelle j’aimerais donner, je réponds la même chose : que le cancer est guéri. A quelques jours d’une nouvelle campagne contre le cancer du sein (le 19 octobre prochain), aux chiffres terrifiants, notamment concernant l’évolution de la maladie et d’autres encore très préoccupantes pour sa guérison, et en pleine campagne retentissante pour favoriser la prévention et diagnostic précoce, vient la nouvelle d’un possible vaccin contre le cancer.
Non, ce n’est pas un spécifique contre le cancer du sein (qui avec toutes les horreurs qu’il comporte, est l’un des meilleurs traitements et évolutions), mais un conçu par Merck et Moderna, basé sur la technologie utilisée dans les injections contre le covid et conçu pour les personnes atteintes de mélanome à haut risque. Apparemment, ce sont des vaccins qui doivent être administrés aux personnes après une intervention chirurgicale pour empêcher la tumeur de se développer à nouveau et qui sont adaptés à chaque patient. Qu’il s’agisse d’un vaccin sur mesure implique un coût élevé, c’est vrai, mais… c’est toujours ainsi que sont les principes, et encore plus lorsque l’on cherche à traiter chaque être humain selon ses besoins spécifiques et non selon un protocole global.
La nouvelle que j’ai lue jeudi dans notre journal est passée inaperçue pour beaucoup, mais pour moi c’est un motif d’énorme satisfaction et surtout d’espoir dans un univers plein de virus et de bactéries où un mal domine toujours tous les autres : un incontrôlable dont l’évocation nous maintient tous dans un état de panique constant : le cancer. Eh bien, il semble que les jours commencent à être comptés. Ce serait mon plus grand souhait.