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Le TSJC des Canaries contre “l’arbitraire” du Gouvernement insulaire dans le catalogue des vestiges franquistes

Le TSJC des Canaries contre “l’arbitraire” du Gouvernement insulaire dans le catalogue des vestiges franquistes

2023-05-18 23:28:07

La Cour supérieure de justice des îles Canaries accorde des mesures conservatoires au conseil municipal de Santa Cruz de Tenerife pour la suspension du catalogue des vestiges franquistes des îles.

Selon une voiture à laquelle LA RAZÓN a eu accès, il s’appuie sur le “manque d’audience publique” dans la préparation d’une liste qui “n’a été conçue que pour la ville de Santa Cruz de Tenerife” et dont “La motivation doit être fondée et au moins discutée, car n’importe quelle relation avec le franquisme ne suffit pas.”

La deuxième section de la Chambre contentieuse-administrative des îles Canaries TSJC a déjà suspendu le catalogue des vestiges franquistes sur les îles au début du mois dans une résolution en faveur de l’Association des revendications pour la mémoire historique Raíces, une question sans rapport à cet arrêt, dans lequel il souligne que le consistoire est affecté “Pour des raisons relevant de sa compétence, manifestement intéressé et, par conséquent, habilité à faire appel.”

Le tribunal juge condamnable le « défaut d’audition dans l’élaboration du catalogue » de portée régionale mais que, “de jure, il n’a été conçu exclusivement que pour tout l’archipel, pour la ville de Santa Cruz de Tenerife”.

Concernant les termes de la loi 52/2007 [de Memoria Histórica] et “l’acte d’exaltation” visé à l’article 15.1, rappelle que “tout rapport au franquisme ne suffit pas, mais « une participation active et pertinente au soulèvement » ou l’occupation de postes « d’importance maximale » et cela n’a pas été considéré de manière tempérée par les créateurs du catalogue », où le nom de José Calvo Sotelo est indiqué, ce qui, rappelle le TSJC, «Il n’est pas mort pendant la guerre civile, il n’était pas non plus un soldat et il ne s’est pas porté volontaire pour quoi que ce soit.…parce qu’il était un parlementaire démocratiquement élu par le peuple et Il a été assassiné par la police d’État (Guardias de Asalto) avant le soulèvement militaire et la guerre ».

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Un raisonnement similaire a été trouvé par le tribunal dans l’affaire du « buste et belvédère de l’architecte Marrero ; la rue dédiée au peintre José Aguiar et sa déclaration de fils adoptif en 1970 pour des raisons purement artistiques, ou le buste de Joaquín Amigó de Lara élevé pour son statut de fondateur du Collège des Géomètres, tous des personnes reconnues pour leur formation professionnelle ou artistique et non pour leur participation active au soulèvement ou occupant des postes de la plus haute importance avec le régime précédentou du moins le droit de ne pas être d’accord sur le fait qu’il en est ainsi et que des gens honorables peuvent être souillés du déshonneur d’apparaître comme des répresseurs de victimes du franquisme ».

La Cour supérieure de justice insulaire rapporte ce qui précède à « la nécessité d’une procédure de ce type pour avoir sa « procédure d’audience » appropriée en vertu de l’article 83 de la loi 39/2015 », de « décider, par une annonce au journal officiel correspondant, que toute personne physique ou morale pourra accéder au dossier ou aux parties convenues ». Dans le cas du consistoire du chicharrero, « Celle-ci est directement concernée, non seulement pour des raisons urbanistiques dans le dégagement d’éléments architecturaux, mais en tant que propriétaire du plan de rue sur lequel elle exerce une compétence exclusive.

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Mais, poursuit l’ordonnance, “pas seulement au niveau municipal”, puisque le « les procédures d’audience et d’information du public ont pour objet de recueillir l’avis des citoyens titulaires de droits et d’intérêts légitimes concernés par un projet de réglementation déjà constitués, directement ou par l’intermédiaire des organismes ou associations qui les représentent, ainsi que l’obtention de contributions complémentaires éventuelles d’autres personnes ou entités ».

En ce qui concerne l’exécution de l’arrêté du ministère de l’Éducation, des Universités, de la Culture et des Sports du gouvernement des îles Canaries du 4 novembre 2022, le tribunal détermine que “Il n’a même pas une portée insulaire, ni même une portée provinciale, encore moins une portée régionale”, qui est celle stipulée par la loi canarienne 5/2018 de mémoire historique. Il considère également “grave manquement à la forme l’approbation d’un catalogue autonome sous l’examen de l’approbation initiale, que nous supposons définitive pour la municipalité de Santa Cruz, car le gouvernement des îles Canaries Il ne dispose pas des données relatives aux symboles, rues et monuments qui doivent apparaître pour le reste des sites ».

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Cette motivation « qui suppose » que l’exécutif insulaire « ne connaît que les données » de Santa Cruz de Tenerife, “Ce n’est ni une explication de réception ni crédible et donc c’est arbitraire”car “cela n’explique pas pourquoi il commence par Santa Cruz et rend la société appelante sans défense”, ce qui ne peut être comparé “les critères qui sont suivis dans d’autres populations”.

Le TSJC assure que “la disparité des critères avec lesquels cette question va être abordée est prévue à moins que l’on ne compte que ce seront “les enseignants de La Laguna” qui informeront le gouvernement des critères pour l’ensemble du domaine de las Islas Canarias », faisant allusion au document des professeurs de l’université de Tenerife sur lequel l’exécutif s’est appuyé pour son catalogue. Ce point également avec un vote particulier du même magistrat cité plus haut.

Pour le tribunal, “il n’est pas surprenant que l’approbation préalable et obligatoire par le Conseil de gouvernement, après débat au Parlement des îles Canaries, ait été omise” de la stratégie “qui fixe les critères pour l’élaboration d’un catalogue des régions portée” , Et “difficilement”, argumente-t-il, on peut arriver à cette conclusion “si ce qui est présenté sont les objectifs d’une seule commune sur un total de 87”, comme le dit “très clairement” la loi sur “l’approbation d’un catalogue régional et non par parties”.



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