Scènes d’une manifestation rare mais modérée (selon les normes occidentales) contre de Xi Jinping gouvernement communiste dans la capitale chinoise ont été partagés sur les réseaux sociaux jeudi.
Deux bannières ont été déployées sur le viaduc du pont Sitong au nord-ouest de Pékin, où de la fumée s’est élevée et un enregistrement vocal des messages de la bannière a été diffusé par haut-parleur.
“Allez en grève, destituez le dictateur et traître national Xi Jinping”, lit-on sur une banderole.
Un second traduit par : « Dites non au test Covid, oui à la nourriture. Non au confinement, oui à la liberté. Non au mensonge, oui à la dignité. Non à la révolution culturelle, oui à la réforme. Non au grand leader, oui au vote. Ne sois pas esclave, sois citoyen.”
Voir aussi : La Chine censure « Pékin » sur les réseaux sociaux alors que les manifestants remplissent Internet de contenu anti-Xi-Jinping
Le catalyseur: Dimanche, le 20e Congrès du Parti devrait commencer, où Xi devrait rompre avec la tradition politique récente pour se cimenter un troisième mandat de cinq ans en tant que chef suprême du pays asiatique.
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Cette décision va à l’encontre des normes qui ont été mises en place dans les années 1980, où une limite de deux mandats a été promulguée pour éviter le règne d’un seul homme. La Chine a également fixé à 68 ans l’âge limite de la retraite pour les membres de son comité, ce qui ne semble pas s’appliquer à Xi, qui a eu 69 ans en juin.
La limite d’âge s’appliquera toutefois à tous les autres membres du comité central, une règle qui devrait bousculer la direction du parti, près de la moitié des membres devant être remplacés, selon à abcNews.
Le remaniement au sein du gouvernement n’aura probablement que peu d’effet sur les objectifs de Xi et de son parti, car le dirigeant a travaillé sans relâche pour écraser la dissidence en interne et parmi la population au sens large au cours de ses deux mandats précédents.
La toile de fond : La politique zéro COVID de Pékin a été controversée à l’échelle mondiale et apparemment à l’échelle nationale également.
Le gouvernement chinois a imposé des verrouillages continus stricts à travers le pays au cours des près de trois dernières années, obligeant les entreprises à interrompre leurs opérations et restreignant davantage la liberté de sa population.
Cette approche a étouffé la croissance économique en Chine, que Jinping a récemment tenté de résoudre avec un assouplissement quantitatif.
Politiquement, le refus de la Chine de condamner l’invasion de l’Ukraine par la Russie pourrait également susciter l’opposition.
L’accord “sans limites” initié entre la Chine et le président russe Vladimir Poutine quelques semaines seulement avant que l’armée russe ne commence son assaut contre son voisin occidental, la Chine s’est diplomatiquement éloignée de l’Occident.
La crainte que la Chine ne surveille les événements en Ukraine pour orienter ses propres décisions quant à savoir si et comment forcer une réunification avec Taïwan pourrait également déclencher des troubles en Chine.
Voir aussi : Les « lettres d’amour » de Trump à Kim Jong Un auraient révélé que le dirigeant nord-coréen était « prêt à travailler » avec les États-Unis sur la dénucléarisation
