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Le thriller policier de ZDF du lundi « Laim et les chiens endormis »

Le thriller policier de ZDF du lundi « Laim et les chiens endormis »

2023-09-18 15:29:27

DLes séries policières télévisées allemandes se heurtent souvent à un dilemme. Ils aiment revendiquer cette conscience des maux sociaux, mais en même temps ils doivent créer autant de captures visuelles que possible pour un public qui imagine apparemment majoritairement les responsables aisés, ou fatigués mais nerveux. Des téléspectateurs qui ne devraient pas se sentir trop exposés à la réalité montrée. Il n’y a pas d’autre moyen d’expliquer la mise en scène récurrente des symboles de statut social – appartements, lampes, voitures, verres à vin, boissons, vêtements, coiffures, tourne-disques (rarement des livres) – qui ressemble à une publicité d’assurance.

Avec Lukas Laim (Max Simonischek), un commissaire apparaît régulièrement sur ZDF, dont le travail n’est qu’un problème de luxe. Interrogé sur sa motivation, il a répondu cette fois-ci : « Je veux juste qu’il se passe quelque chose dans la vie. » Il devrait simplement devenir professeur de maternelle. Ici aussi, il peut œuvrer pour que « l’égalité des droits et des obligations s’applique à tous ».

Au lieu de cela, il doit résoudre un autre meurtre avec le bon acolyte Anton Simhandl (Gerhard Wittmann). Le corps d’un ancien entrepreneur de start-up a été retrouvé à Eisbach à Munich après que celui-ci ait fait exploser l’événement « Bavaria Start Up and Meet » et recommandé aux jeunes fondateurs ce que l’on aimerait aussi crier à certains cinéastes : « Prenez vos idées et courez .»

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Le contraste populaire entre riches et pauvres

En tête – également dans la liste des suspects – se trouve la start-up Anno Waldeck (Christoph Schechinger), chef de la société «Find Me», qui développe des boutons de signal d’urgence portables – à l’origine une idée des morts. un homme qui, après de nombreuses erreurs, a fait exploser son capital et a dû vivre dans la rue. Et c’est là qu’entre en jeu le contraste riches-pauvres si populaire dans les romans policiers de Laim, incarné d’une part par Karl (Sarah Mahita), une femme sans abri que, heureusement, la rue n’a pas pu enlever à son humidité. l’audace et une connaissance de la victime.

Mais le sentier mène également – comme toujours, il y a beaucoup d’allers-retours, de temps en temps le “Spusi” ou IT fournit le prochain indice – aux contreforts des Alpes bavaroises, où l’amie d’enfance de Laim, Cecily Filander (Adina Vetter ) transforme l’ancien hôtel de ses parents – une propriété adaptée à la ZDF – en un centre de réhabilitation pour sans-abri et son collègue Simhandl développe une obsession, largement insignifiante pour le film, pour la Mercedes Strich-8 blanche (“nous avions exactement ça un”) du domestique soumis Sorin (Thomas Niehaus).

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Alors que l’affaire pénale passe au second plan, les suspects affirment leurs soupçons principalement en regardant toujours la caméra (Andreas Zickgraf) un peu trop longtemps et la victime du meurtre et son sort deviennent de moins en moins intéressants, le public en apprend davantage sur la relation de Laim avec Cécile. Et enfin, ce à quoi « Laim » semble avoir toujours travaillé prend tout son sens, un petit air de James Bond : il est assis torse nu sur les sièges design, le gobelet dans une main, elle dans l’autre. Elle devrait lui couper les cheveux. À propos du temps. Elle le fait brièvement, mais elle préfère ensuite lui faire une coupure sur la joue pour pouvoir la sucer en prélude aux préliminaires. Maintenant, Simonischek a le même aspect qu’avant après cette coupe masculine. Cecily lui avait déjà coupé les cheveux auparavant. Ou était-ce juste un « jeu » ? En tout cas, cet érotisme bourgeois allemand consciencieusement mis en scène est une excellente comédie libératrice tandis que Simhandl continue de traquer la Mercedes. Les choses peuvent être si agréables à la police de Munich. Et à la cantine, il y a du « lapin rôti ».

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Sarah Mahita dans le rôle du sans-abri Karl est plus rafraîchissante qu’épuisante, même si son importance pour l’histoire policière est discutable, si on lui permet de gratter un peu la peinture de Laim. Mais cela aussi reste largement sans conséquences. Pour ce faire, de jolis détails sont déployés jusqu’à ce qu’ils ne soient plus là. L’irritation d’un client de café qui écoute l’appel téléphonique professionnel de Laim est mise en évidence jusqu’à ce que même le spectateur soit irrité.

La conception de l’image ne peut pas sauver ce thriller policier de ZDF, qui ne peut pas décider s’il veut être un film clairement reconnaissable ou un peu dans l’air du temps. Mais il est ambitieux et réussit le grand exploit d’emporter le public sur quelques longueurs. Pouvez-vous en vouloir plus un lundi soir ?

“Laim et les chiens endormis”lundi 18 septembre, à 20h15 sur ZDF



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